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Covid-19 : Un nouveau système de dépistage Made in France

Un nouveau système de dépistage Made in France ! Valérie Compan, enseignante-chercheuse et directrice du département de sciences à l’Université de Nimes, co-inventeur de l’EBAM "IBAME", était interviewée dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 6 octobre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Un système de dépistage du Covid-19 français "non intrusif, non invasif "

Deux chercheuses de Montpellier et de l’université de Nîmes ont mis au point ce nouveau système, l’IBAME. "Il suffit de souffler pendant trois minutes de manière intermittente, et vous détectez la concentration en particules virales", résume Valérie Compan, enseignante-chercheuse et directrice du département de sciences à l’Université de Nîmes, co-inventeur de l’EBAM "IBAME".

Cet appareil financé par l’Université de Nîmes fonctionne-t-il un peu comme un alcootest ? "C’est un peu plus élaboré car vous avez vraiment le niveau de votre infection." Quelle différence par rapport aux tests classiques ? "En fait, il est non intrusif, non invasif et permet d’avoir le résultat où que vous soyez. Avant d’embarquer dans un avion, un train…"

 

Un système de dépistage du Covid-19 français "inédit dans le monde"

L'appareil proposé par B4D est réutilisable. Il suffit de changer une cartouche à chaque test, comme on peut le faire au quotidien avec une cafetière à dosettes. Cet appareil est donc non seulement réutilisable, mais aussi recyclable "à l’exception d’une petite membrane". "Il est connecté, cela signifie que vous pouvez transmettre votre résultat à votre médecin traitant, qui peut l’analyser avec vous, explique Valérie Compan. C’est français et inédit dans le monde et on peut distinguer le virus de la grippe saisonnière du Sars COV-2."

Quid de sa fiabilité ? "C’est toujours difficile de dire que l’on est fiable à 100%, mais à chaque fois que l’on a fait des tests en parallèle des équipes ARS sur le terrain, nous avons eu des résultats identiques." Et maintenant ? "Nous sommes des scientifiques, ce n’est que depuis le début de mois que nous sommes entrés en contact avec des scientifiques. On s’y attache afin de tenter de le produire à petite échelle et grande échelle. La cible serait les enfants dans les écoles, les collèges et lycées. La méthode étant non invasive, cela permet de tester plus simplement les enfants de moins de 12 ans."

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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