Le couvre-feu, décrété pour 54 départements en France dès ce vendredi 23 octobre 2020 à 21 heures va impacter la vie de plus de 46 millions de Français. Le Tarn fait partie des départements concernés mais, que ce soit en ville ou à la campagne, l’annonce de Jean Castex n’a pas été un étonnement. Reportage de Christine Bouillot.
"Je demande à l’État de prendre pleinement ses responsabilités"
La circulation active du virus justifie, pour les élus du Tarn, la mesure prise par le Premier ministre. Mais, désormais, ils attendent les mesures d’accompagnement de l’État. C’est ce qu’explique Christophe Ramond, président du Conseil départemental : "ça va avoir un impact très lourd pour nos restaurateurs, les gérants de bars, les salles de sport mais aussi le secteur du tourisme", souligne-t-il alors qu’il reste malgré tout une semaine de congés de la Toussaint.
"Je demande là aussi à l’État de prendre pleinement ses responsabilités et préserver l’emploi local." Il juge surtout qu’il faut une "stratégie claire" et "éviter les erreurs de communication comme on a pu en connaître par le passé".
"On n’est pas capable de trouver deux médecins ? Quatre infirmiers ?"
Pour le maire de Castres, Pascal Bugis, il n’est pas question de reconfiner, alors que le Premier ministre a clairement évoqué cette possibilité si la situation se dégradait encore plus malgré le couvre-feu. "Les quelques forces supplémentaires qui avaient été dégagées pour ouvrir deux lits de réanimation supplémentaires, n’ont pas été maintenues, déplore-t-il.
"On n’est pas capable de trouver deux médecins ? Quatre infirmiers ?" se demande-t-il, pour maintenir les lits ouverts "de manière pérenne" dans l’hôpital de Castres.
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