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Coronavirus : pour Olivier Véran, "L'union nationale est absolument essentielle"

Edouard Philippe réunit les chefs des principaux partis politiques et des groupes parlementaires jeudi 27 février pour faire un point sur la propagation de l'épidémie de coronavirus en France. Depuis le début de la semaine, nombre d'élus comme Marine Le Pen, ou le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, réclament la transparence sur la gestion de la situation. La majorité quant à elle appelle à l'unité. Cyprien Pézeril de Sud Radio s'est rendu à l'Assemblée.

Coronavirus : la majorité appelle à l'unité. © AFP

 

Olivier Véran : "L'union nationale est absolument essentielle dans la période que nous connaissons"

Un risque d'épidémie, voire même de pandémie : pour le ministre de la Santé Olivier Véran, face à une situation sanitaire exceptionnelle, il faut faire bloc. "L'union nationale est absolument essentielle dans la période que nous connaissons a-t-il précisé. Selon lui, les polémiques initiées ça et là ne sont pas à la hauteur des enjeux que nous connaissons".

Le ministre de la Santé a annoncé mercredi 26 février au soir une mesure supplémentaire : "j'ai décidé de déstocker 15 millions de masques anti-projections de notre stock national, qui seront répartis dans toutes les pharmacies de notre territoire national, et qui serviront aux professionnels de santé ainsi qu'aux personnes à risque".

 

 

"Ça me paraît logique, on parle de santé !" répond la députée Caroline Fiat, de la France Insoumise. Pour elle, aide soignante, alors que la vie politique est très animée en ce moment, notamment sur la question de la réforme des retraites, ici, les circonstances ne tolèrent aucune polémique. "Il ne faut pas rendre une situation critique anxiogène estime-t-elle. Je trouve toujours un peu perturbant de faire de la politique sur des sujets de santé, ce n'est pas le moment ! Surtout que la crise est globalement bien gérée" ajoute-t-elle.

 

Nicolas Dupont-Aignan : "L'union nationale, c'est regarder en face les problèmes et les traiter"

Pourtant à la droite de la droite, ils sont nombreux à réclamer des mesures allant d'un contrôle accru à une fermeture des frontières avec l'Italie. Pour Nicolas Dupont-Aignan de Debout la France, cet appel du gouvernement n'est rien d'autre qu'un leurre. "Si l'union nationale c'est pour dire 'tout va bien Madame la Marquise, circulez il n'y a rien à voir', ça n'est pas l'union nationale ! dénonce-t-il. L'union nationale, c'est regarder en face les problèmes et les traiter".

Le député réclame, comme d'autres, surtout plus de moyens dans les hôpitaux pour gérer les conséquences du coronavirus.

 

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