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Coronavirus à bord du porte-avions Charles de Gaulle : "c'est moins dangereux que dans un milieu normal"

Comment le coronavirus a-t-il pu monter à bord du Charles de Gaulle ? Le porte-avions était en mission depuis la fin janvier : il avait fait escale à Chypre en février et plus récemment à Brest, où les marins ont pu voir leurs familles. Il fait route vers Toulon. Une équipe de dépistage était attendue sur le navire pour tester une quarantaine de marins qui présentent des symptômes du coronavirus. Des marins sont placés à l’isolement.

Le porte-avions Charles-de-Gaulle, le 8 février 2017 (Photo d'Anne-Christine Poujoulat / AFP)

 

13 mars : les marins du Charles de Gaulle ont pu descendre à terre et voir leurs proches

4 jours avant le début du  confinement, le 13 mars dernier, alors qu'Emmanuel Macron vient d’annoncer la fermeture des écoles, le Charles de Gaulle a fait escale à Brest. Dans ce contexte et par précaution, les familles des marins ne sont pas autorisées à monter à bord du porte-avions comme ça se fait d’habitude, mais l’équipage, lui, n’est pas confiné : les marins ont pu descendre à terre et voir leurs proches.

Des moments de relâche nécessaires selon l’État-Major des Armées, qui précisait à l’époque que des mesures de prévention adaptées étaient appliquées sur le navire. Cette escale brestoise de trois jours est le dernier contact avec le monde extérieur. Depuis, les 1.700 marins du Charles de Gaulle étaient en mer.

 

"Globalement, les équipages sont en pleine forme physique, donc moins suspects d'être brutalement marqués par la maladie"

Selon le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, ça n’aurait pas dû être autorisé. "Il y a eu probablement un décalage entre la perception de la menace coronavirus et les mesures à prendre regrette-t-il. Ce décalage a eu lieu aussi bien dans la société civile que probablement à l'occasion de cette relâche du porte-avions estime-t-il.

Le général se veut toutefois rassurant : "globalement, les équipages sont en pleine forme physique, donc moins suspects d'être brutalement marqués par la maladie tient-il à préciser. Par ailleurs, il y a à bord des moyens qui permettent de lutter contre la maladie, c'est moins dangereux que dans un milieu normal".

 

 

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