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Commissariat attaqué aux Ulis : "à chaque attaque, on a peur qu’il y ait un drame"

Dans le quartier des Ulis, dans l’Essonne, une trentaine d’individus armés ont attaqué la police ce week-end. Claude Carillo, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance dans l’Essonne (91), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 10 mai. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Une trentaine d’individus bien organisés"

Aux Ulis, dans l’Essonne, les policiers ont dû faire face à des dégradations de caméras de surveillance et à des attaques de commissariats. "Une nouvelle fois, une nouvelle attaque, insiste Claude Carillo, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance dans l’Essonne (91). Ce n’est pas la première fois que ce commissariat subit une attaque. Du fait de sa configuration, il est plus facile à attaquer que d’autres. Néanmoins, il est implanté près des quartiers qui posent problème."

"Le 4 mai, nos collègues ont interpellé un dealer notoire. Ayant fait des prises lors de la perquisition, ils se sont faits prendre à partie par une trentaine d’individus. Un peu plus tard, une centaine d’individus se sont réunis pour faire face à nos collègues venus de tout le département en renfort. Là, ce sont des représailles. Dans la nuit de samedi à dimanche, une trentaine d’individus bien organisés, avec un schéma bien identité, armés de mortiers, de barres de fer, cagoulés, ont attaqué le commissariat."

"Une guerre de territoire entre eux et la police"

Quel est le but de telles attaques ? "C’est l’intimidation, résume Claude Carillo. Montrer que ce sont eux les patrons sur ce territoire. Nous sommes sur une guerre de territoire entre eux et la police. Le souci est qu’il y a des gens qui pâtissent de cette situation. Aujourd’hui, cette attaque vise à démontrer la grandeur de la délinquance. À chaque attaque, on a peur qu’il y ait un drame dans ce commissariat. Il va peut-être enfin falloir prendre des mesures."

Mais quelles mesures prendre ? "Déjà, lorsque l’on a des individus identifiés, qu’ils soient fortement sanctionnés en cas d'agression de policiers. Nous avons un département laissé à l’abandon, l'Essonne, avec une réforme d'agglomération faite pour masquer le manque d’effectifs. Nous en réclamions 300, nous en avons eu 85 depuis un an, il en manque encore plus de 200."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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