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Avion de ligne arraisonné à Minsk : "Roman Protassevitch est un journaliste, pas un terroriste"

Avion arraisonné à Minsk : l’Union Européenne a décidé hier de fermer son espace aérien aux avions biélorusses. Frédéric Petit, Député (MoDem) de la 7e circonscription des Français établis hors de France (Europe centrale et orientale), était l’invité de Patrick Roger le 25 mai dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10. 

Roman Protassevitch le 25 mai 2012 lors du "Freedom Day" de l'opposition bioélorusse. (STR / AFP)

"Des agents des services secrets dans l’avion"

La Biélorussie a obligé un avion de ligne à atterrir à Minsk afin d’arrêter un opposant présent à bord. La condamnation est unanime. Mais jusqu’où faut-il aller dans les sanctions contre le pays dirigé par le dictateur Loukachenko ? "Il faut être très clair, c’est un enlèvement", estime Frédéric Petit, Député (MoDem) de la 7e circonscription des Français établis hors de France (Europe centrale et orientale).

"Concernant le droit d’asile, ou droit de protection spéciale, le Bélarus est venu récupérer quelqu’un que nous avions tous la charge de protéger car ils veulent le mettre à mort. Cette personne, moins de 24 heures après, est déjà à l’hôpital, souligne le député Français. Manifestement, il y avait des agents des services secrets dans l’avion. Ils avaient besoin de récupérer Roman Protassevitch et ils sont venus le récupérer au-delà de tout droit international. Cela nous concerne tous, nous, les Européens.

 

"Il risque la peine de mort"

"Le droit de protection sur un journaliste de 26 ans qui risque maintenant sa peau, a été accordé par la Lituanie au nom des Européens. Évidemment, il faut réagir, estime-t-il. Il est sur la même liste de terroristes de Daesh parce que, depuis son adolescence, il diffuse des informations. C’est un journaliste, pas un terroriste. Il risque la peine de mort, il l’a dit au moment où l’avion a atterri."

Comment réagir maintenant ? "L’Europe n’a pas reconnu l’élection de l’an dernier. Nous devons dire que nous ne reconnaissons pas ce régime. Je viens par ailleurs de recevoir une mission de la part de la Commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale pour aller étudier le sujet sur place. Il faut que nous aidions les forces démocratiques réfugiées à Vilnius ou Varsovie. C’est là que nous devons inventer notre voisinage européen. Il faut une action beaucoup plus déterminée, sur les visas à accorder, une université à aider…"

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

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