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Après plusieurs nuits de violences, "grève générale" en Catalogne

Jordi Vera, coordinateur du mouvement OUI au Pays Catalan et Rafael Jorba, journaliste installé à Barcelone, ancien correspondant de la Vanguardia à Paris, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 18 octobre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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Un partisan de l'indépendance en Catalogne.

Au-delà des manifestations géantes, les nuits de violence s’enchaînent en Catalogne, notamment à Barcelone.

 

Une condamnation pour tous les Catalans

"Il y a eu plusieurs nuits de violence, confirme Jordi Vera, coordinateur du mouvement OUI au Pays Catalan. C’est la quatrième nuit d’émeute dans le centre-ville, avec l’affrontement entre deux groupes rivaux, antifasciste et d’extrême-droite, des agressions d’un côté comme de l’autre". Que ressentent les Catalans après la condamnation de neuf dirigeants indépendantistes, suite à la tentative de sécession de la Catalogne. "D’abord, l’absence de dialogue est évidente, juge Jordi Vera.

En fait, pour les catalans, cette condamnation est vécue comme une condamnation générale. En France, la condamnation maximale aurait été d’un mois avec sursis et quelques milliers d’euros, souligne le coordinateur du mouvement OUI au Pays Catalan. Avec cette condamnation, on cherche la reddition des indépendants, et à écraser le droit à l’auto-détermination".

Une surenchère entre nationalistes

Mais alors, au lendemain de ces condamnations sévères, que demandent les Catalans ? "Qu’il y ait une amnistie immédiate, résume Jordi Vera. En Nouvelle-Calédonie, il y a eu des morts, et immédiatement une amnistie. Les chefs kanak ont été libérés et la France a négocié un référendum d’autodétermination. Il faut que les gens puissent s’exprimer, et en démocratie la seule solution est de voter".

"C’est une grève générale, mais patronale, souligne Rafael Jorba, ancien correspondant de la Vanguardia à Paris. C’est l’administration qui soutient ce mouvement, pas les syndicats. Au-delà de la position de chacun sur les problèmes de fond, en Catalogne, on n’est pas dans une situation où les gens sont largement pour l’indépendance. On risque de vivre un temps de confrontation civile. Avec cette surenchère entre nationalistes espagnols et catalans, les citoyens sont pris en otage".

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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