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À Tarascon-sur-Ariège, le masque n’est plus obligatoire

À Tarascon-sur-Ariège, le masque n’est plus obligatoire. Alain Sutra, maire de Tarascon-sur-Ariège (Ariège), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 23 avril. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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L'Académie de médecine estime nécessaire le retour du masque. © AFP

"Dans le sud de la France, on aime bien discuter"

D’où vient cette décision de ne plus rendre le masque obligatoire ? "C’est une décision qui a été prise par la préfète. C’est sa compétence, en concertation avec nous, détaille Alain Sutra, maire de Tarascon-sur-Ariège. Le taux d’incidence du pays de Tarascon a baissé, il est plus bas que la moyenne départementale, qui est aussi plus bas que la moyenne nationale."

"La décision a donc été prise de relâcher un peu, d’ouvrir une petite porte, se réjouit l’édile. Elle a été prise la semaine dernière. Tout le monde a pris avec plaisir le fait de reprendre une certaine respiration. Le masque, c’est protecteur, mais un peu embêtant. Dans le sud de la France, on aime bien discuter, voir les visages. Les personnes âgées sont restées prudentes. Un tiers de la population a ôté le masque, les autres l’ont gardé."

Le retour à la surface du projet Deep Time

"Attention, rappelle le maire, le masque reste obligatoire sur le marché, dans les établissements scolaires, les commerces qui restent ouverts et dans les administrations. Parallèlement à cela, nous avons un centre de vaccination qui fonctionne très bien. Nous en sommes à 600 vaccinations par semaine, ce qui est pas mal pour notre population. Nous avons réuni les conditions pour que cela réussisse. Bien sûr, un cluster dans une famille pourrait nous faire basculer."

Le 24 avril, les 15 volontaires du projet Deep Time vont sortir de la grotte de Lombrives. Comment se fera le retour à la civilisation ? "Le but était de connaître les capacités d’adaptation de l’homme à un environnement confiné, explique Alain Sutra. C’est un vrai retour à la liberté, ils ont vécu dans des conditions très compliquées. Il y a 100% d’humidité. Il a fallu changer les outils informatiques deux fois, les tentes et vêtements commençaient à moisir. On en saura plus demain, quand ils sortiront, C’est une expérience extraordinaire qui fait avancer la recherche, et connaître notre territoire."

Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”

Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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