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"À Stalingrad, la police est présente, mais laisse faire"

Les riverains du quartier Stalingrad à Paris demandent une action efficace contre les dealers de crack. Caroline, membre du collectif Action Stalingrad, habitante à Paris (19e), était interviewée dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 5 mai. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Quand la plaine du crack a été démantelée"

Des tirs de mortiers et de feux d’artifice ont eu lieu contre les dealers dans le quartier parisien de Stalingrad. Qui a tiré ? "Ce ne sont certainement pas des membres du collectif qui ont tiré, estime Caroline, membre du collectif Action Stalingrad, habitante à Paris (19e). Notre collectif est un regroupement d’habitants qui n’a pas perdu espoir. Ils ne sont pas exaspérés, ne veulent surtout pas verser dans la violence. Nous sommes rassemblés pour chercher des solutions et avoir une voix audible."

Cela fait des années que la situation s’aggrave pour les riverains du quartier Stalingrad, dans les rues, au pied de leurs immeubles. "Le crack, la drogue, sont arrivés dans les années 1990 à Stalingrad, rappelle cette riveraine. Mais avec différentes actions des maires qui se sont succédés, on a quand même réussi à avoir un autre visage de ce quartier. Les commerces étaient bien implantés et les toxicomanes étaient partis un peu plus loin. C’est clair que ce n’était pas une solution. Nous avons été surpris, quand la fameuse plaine du crack a été démantelée, de voir toutes ces personnes revenir au pied de nos immeubles"

 

"Que la police soit plus active contre les dealers"

"Là, nous sommes dans la capitale, et tous ces toxicomanes viennent de toute la France et même d’Europe. Ce n’est pas un problème local, mais national, insiste Caroline. On aimerait que la vie des dealers ne soit pas aussi simple. C’est quand même le lieu où les transactions de drogue ont lieu nuit et jour devant la police, déjà présente à Stalingrad. Mais elle laisse faire. Les premiers surpris de pouvoir agir ainsi à toute de la journée, ce sont les dealers et les toxicomanes."

"La nuit, ce sont des rassemblements de centaines de personnes qui font beaucoup de bruit, font la fête, bénéficient de distributions alimentaires. Le matin, on retrouve son quartier extrêmement sale. On veut que la police soit plus active contre les dealers, et que le côté sanitaire ne soit pas oublié. Les dealers doivent aller en prison et les toxicomanes doivent pouvoir sortir de cette drogue. Et aujourd’hui il n’y a rien. Quand quelqu’un vous dit 'je veux sortir de la drogue', il doit attendre trois mois."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.


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