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À Biarritz, "nous sommes dans un des départements les moins touchés"

À Biarritz, le couvre-feu n’a pas découragé les touristes. Serge Istèque, président de l’Association des commerçants et artisans des Halles et du centre-ville de Biarritz, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 1er mars. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Des jumelles très parisiennes"

À Biarritz, même avec un couvre-feu, il y aura eu énormément de monde, beau temps et vacances obligent. "Cela veut dire que la situation n’est pas aussi catastrophique que cela, que l’on peut ouvrir les restaurants dès que possible, estime Serge Istèque, président de l’Association des commerçants et artisans des Halles et du centre-ville de Biarritz. Si la situation était si catastrophique, on aurait empêché les gens de venir en vacances. Et ils ne seraient pas venus à Biarritz par centaines, voire par milliers."

Entre températures très douces et fermeture des remontées mécaniques incitant à privilégier le littoral, la ville a-t-elle accueilli énormément de monde pour un mois de février pendant ces quinze jours ? "Oui, il faut ajouter que nous sommes aussi dans un des départements les moins touchés par le Covid-19, avec moins de 50 cas pour 100.000 habitants. C’est une réalité de terrain, et il faudrait revenir au terrain, et non pas avec des jumelles très partielles, très parisiennes."

"Alimentaire et vente à emporter s'en sortent mieux"

N’a-t-il pas la crainte que les touristes aient également rapporté un variant à Biarritz dans leurs valises ? "Si c’était le cas, pourquoi les a-t-on laissés venir ?, interroge le président des commerçants locaux. Je pense que ceux qui ont donné l’autorisation de se déplacer avaient des garanties. Il faut arrêter avec les mesures ; il faut des règles, les mêmes pour tout le monde, ou pas."

Les gestes barrières étaient-ils bien respectés ? "Tout-à-fait, la police municipale et la police nationale étaient sur place. Elles ont veillé à cela, et il y a également eu beaucoup de prévention. Tout s’est très bien passé." Quid du chiffre d’affaires des commerçants ? "Tout dépend des commerçants. Beaucoup de restaurateurs ne dorment pas la nuit, mais des commerçants s’en sortent mieux que d’autres. L’alimentaire et la vente à emporter ne marchent pas trop mal. Les chiffres d’affaires du mois de février ont été supérieurs à ceux de l’année dernière."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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