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"Seule solution" pour Boudjellal, "le départ de Goze"

Le président du Rugby Club Toulonnais est revenu ce mardi sur le débat qui anime la FFR et la LNR. Comme à son habitude, cela décoiffe.

Le président toulonnais n'a encore une fois pas mâché ses mots (Romain Lafabregue / AFP).

En marge du point presse de son équipe avant le quart de finale de Champions Cup face à l'ASM dimanche prochain (16h15), Mourad Boudjellal s'est confié sur le site Rugbyrama.fr et a d'abord affirmé que "Clermont n'est pas une priorité. Pour nous, le championnat est primordial" avant de vite basculer sur le vif débat qui anime les hautes instances du rugby et le président de la LNR, Paul Goze, en prend pour son grade. "Je pense que Paul Goze est quelqu'un de foncièrement honnête. Ce n'est pas quelqu'un de tordu. Mais c'est de l'incompétence, il ne mesure pas les effets néfastes de sa politique. Ses décisions entraînent, au final, l'inverse de ce qu'il souhaite (...) Aujourd'hui, la LNR est juste dans la gestion de son image et ne prend pas de décision dans l'intérêt du rugby".

Mais l'homme fort varois ne s'est pas arrêté en si bon chemin, il en a profité pour réaffirmer son soutien à Bernard Laporte et son projet de contrats fédéraux. "Laporte dit des choses simples je suis en phase avec lui sur l'équipe de France. Les contrats fédéraux sont une bonne option. Au final, les joueurs seront absents seulement en juillet en plus des absences actuelles. Et encore. Tous les présidents disent ne pas être assez payés pour leurs internationaux. Aujourd'hui, ils ont la possibilité d'avoir ce qu'ils réclament depuis longtemps."

Et au président varois d'avancer des solutions pour sortir le rugby de sa période de crise. "On a une économie spéculative qui gère le rugby français. Je veux un retour à l'économie réelle sinon on va vider les stades confie-t-il avant de conclure en apothéose. La seule solution serait le départ de Paul Goze. Il faut être honnête, il a été élu par l'ancienne présidence de la Fédération et il leur a bien rendu. Aujourd'hui, il n'a plus la légitimité". 

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