Après la gueguerre, place au concret ? Bernard Laporte et Paul Goze ont remis le dossier des contrats fédéraux sur la table après deux semaines contrariées par le projet de fusion entre le Stade Français et le Racing 92. "Je suis déterminé, j'irai au bout" a déclaré le président de la FFR ce lundi sur le site de la fédération. Une détermination sans faille et un projet qui se fera sans la Ligue s'il le faut. "Si la LNR dit toujours non à ce que l'on propose ou à ce que l'on demande, alors je ferai sans la LNR. Je suis le président d'une fédération, la FFR, qui donne délégation à une association, la LNR, pour gérer le rugby professionnel. Cette délégation prend fin en 2020".
Réponse immédiate du président de la LNR ce mardi dans l'Équipe et ce dernier joue la carte de l'apaisement avec des propositions sur ce sujet. "Nous proposons d'aller jusqu'à une liste élite de 45 joueurs. Pourquoi ce chiffre ? Parce que trente, ce n'était pas suffisant. Rien que pour cette année, nous sommes à 50 joueurs retenus, a-t-il déclaré avant de poursuivre. Les clubs sont prêts à faire des efforts pour une mise à disposition équivalente à ce que demande l'encadrement de l'équipe de France et la FFR, en étendant l'intersaison des joueurs de la liste Élite à dix semaines (contre huit actuellement)". Un véritable pas en avant mais suffira-t-il à trouver un point d'accord entre les deux parties ?
Autre dossier brûlant entre les deux instances, la fusion parisienne avortée et les répercutions dans le calendrier du Top 14. Reports ou pas ? Pour le moment, chacun reste sur ses positions et cela agace les présidents des clubs concernés et notamment Pierre-Yves Revol. Par le biais d'un communiqué, le président du CO a exigé une réponse rapide. Affaire également à suivre...