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Après la réélection d'Emmanuel Macron, une France divisée

Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron, quel regard peut-on poser sur l'état de l'électorat Français ?

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron au soir de sa réélection. (Thomas Coex / AFP)

Retour sur l’élection d’Emmanuel Macron. Peut-on parler, après cette réélection, d'une France divisée ? Les réactions de Charnelle Ndambo, référente des Jeunes avec Macron dans l'Hérault, et Frédéric Loosen, "anti-Macron de la première heure et mariniste déçu".

"Les Français n'ont pas été dupés par le programme de Marine Le Pen"

Quelle réaction après cette réélection avec 58% des voix d'Emmanuel Macron ? "Effectivement, nous sommes très contents, explique Charnelle Ndambo. Derrière sa victoire, c’est la démocratie, l’Europe et la France qui ressortent gagnants. Les Français n’ont pas été dupés par le programme de Marine Le Pen, qui a changé sur la forme. Sur le fond, on a bien vu qu’elle n’avait rien à proposer ni à la jeunesse, ni aux Français."


S’il y a eu une fête sur le Champ-de-Mars à Paris, on ne peut pas parler d’enthousiasme à travers le pays. Comment l’expliquer ? "Emmanuel Macron a bien compris qu’il y a eu un vote contestataire qui a en majorité voté Jean-Luc Mélenchon. L’objectif maintenant est de rassembler pour mettre en œuvre son programme. Je pense à la solidarité à la grande réforme des bourses qui va être lancée. Pour pour pouvoir convaincre que Emmanuel Macron est le Président des jeunes et leur permettre une autonomie financière suffisante pour suivre leurs études et leur formation."

 

"Jordan Bardella a beaucoup progressé"

Du côté de Frédéric Loosen, qui se définit comme "anti-Macron de la première heure et mariniste déçu", quelle réaction après cette nouvelle défaite de Marine Le Pen ? En effet, même si elle a encore progressé, elle est tout de même battue de plus de 17 points. "Je suis atterré de voir que le front républicain, que l’on nous annonçait comme mort, fonctionne encore très bien. Comme prévu, serais-je tenté de dire. C’est le même mécanisme qui se met en place à chaque fois, en fait. J’ai l’impression que l’on déroule le tapis rouge au RN pour qu’il arrive au second tour. Puis, on ressort les arguments classiques : parti raciste, xénophobe, extrême-droite…"

 

"Pour moi, il y a vraiment un phénomène de manipulation des masses", juge Frédéric Loosen. Marine Le Pen a parlé d’une campagne déloyale et brutale. "On a bien vu qu'il y avait une volonté de décrédibiliser, d’attaquer. Marine Le Pen n’est pas Jean-Marie Le Pen." Éric Zemmour a rappelé que c’est là la huitième défaite du nom Le Pen à une élection présidentielle. "Oui, le front républicain continuera à fonctionne tant que le nom Le Pen sera en haut de l’affiche." Faudra-t-il attendre la génération suivante ? "Même si je n'étais pas en accord avec lui au départ, je trouve que Jordan Bardella a beaucoup progressé et est vraiment prometteur."

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