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Romain Grau : "pas de différence entre casseurs et Gilets Jaunes"

Après le saccage samedi de sa permanence parlementaire, le député LREM de la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales, Romain Grau, réagit au micro de Sud Radio.

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Romain Grau, député LREM de la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales, et candidat LREM aux municipales pour la mairie de Perpignan, se trouvait dans sa permanence parlementaire samedi 27 juillet, quand elle a été attaquée et saccagée dans le cadre d’une manifestation des Gilets Jaunes.

 

Un immeuble et des familles mis en danger

"Très clairement, je l’ai vécu aux premières loges, raconte le député. J’étais dans le bureau, j’ai vu les vitres se casser sous les coups de marteau et de raquettes utilisés par les manifestants. J’ai vu la violence des cris, des hurlements de la foule dans la rue. J’ai également vu des personnes prendre des bidons de liquide inflammable et le jeter dans la permanence. Et j’étais à l’intérieur à ce moment-là".

Après le choc, que retient-il de ce saccage ? "La volonté de porter atteinte à des personnes, confie Romain Grau. Les casseurs ne m’ont vu qu’après coup. Mais ma permanence est au rez-de-chaussée d’un immeuble de trois étages, avec des familles qui vivent à l’intérieur. C’était un samedi matin, il pleuvait, tout le monde était chez soi : ils auraient pu porter atteinte à la vie de nombreuses personnes. J’ai été d’ailleurs aidé par de nombreux voisins. Tous sont venus, une fois le choc passé m’aider, et je les en remercie, car il y a eu un vrai élan de solidarité dans la proximité".

Une forme de répartition des rôles

Sur les images qui circulent de cette attaque en règle, on peut voir des casseurs habillés en noir. Du coup, peut-on tenir les Gilets Jaunes pour responsables ? "La différence, je me refuse à la faire, proteste le député. Pourquoi ? Les gens qui ont cassé sont en noir, mais ceux qui crient 'hourra' dans la foule sont des Gilets Jaunes. Clairement, il y a une forme de répartition des rôles, entre ceux qui portent un uniforme noir, d’autres un jaune. Ceux qui sont en noir cassent, ceux qui sont en jaune encouragent. Clairement, il y a eu des casseurs, et cela s’est déroulé pendant une manifestation de Gilets Jaunes".

Que pense l’élu et candidat de cette véritable vague de permanences d’élus visées et dégradées ? "C’est inquiétant pour la démocratie, pour le climat dans notre pays, estime le député LREM de la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales. Maintenant, cela doit nous faire réfléchir à quelque chose de précieux : la démocratie est peut-être plus fragile aujourd’hui qu’il y a quelques années, et il faut la défendre".

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