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Richard Ferrand : "Si c'était à refaire, je ne le referais pas"

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le ministre de la Cohésion des Territoires a une nouvelle fois réagi aux révélations du Canard Enchaîné, disant regretter l'emploi de son fils comme collaborateur parlementaire.

Richard Ferrand ©ERIC FEFERBERG - POOL - AFP

La première secousse ne s'est pas fait attendre pour le nouveau Gouvernement. Dans son édition du jour, le Canard Enchaîné épingle le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, sur deux sujets. D'abord, une affaire immobilière, alors que le fidèle d'Emmanuel Macron était encore directeur général des Mutuelles de Bretagne en 2011. L'organisme souhaitait à l'époque louer des locaux commerciaux à Brest et avaient choisi, parmi trois propositions, celle d'une société immobilière appartenant à la compagne de Richard Ferrand.

Sur ce point, Richard Ferrand est resté droit dans ses bottes, et a assuré qu'il n'y avait "rien d'immoral" et "pas d'affaire".

L'autre aspect des révélations de l'hebdomadaire satirique porte sur l'emploi, par Richard Ferrand, de son fils, comme assistant parlementaire, entre janvier et mai 2014. Au micro de France Info, le ministre a exprimé des regrets : "Je vois bien qu'aujourd'hui, il y a un rejet total de l'idée qu'un parlementaire puisse embaucher l'un de ses proches. Je ne le referais pas. Mon fils était disponible, donc je lui ai demandé si, pendant trois ou quatre mois, il pouvait venir travailler. Ce qu'il a eu à faire, c'était la rédaction de la Lettre du député, tenir différentes choses sur mon blog que j'édite quasiment quotidiennement, car je rends compte de ce que je fais. Et il se trouve que mes collaborateurs habituels étaient totalement investis sur autre chose. Mais je ferai observer que, quand mon fils était salarié quatre mois et rémunéré au Smic, les collaborations familiales (à l'Assemblée, NDLR) se chiffraient à plus d'une centaine."

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