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Que font les députés LREM depuis leur élection ? Pas grand-chose...

Christophe Bordet nous dresse un premier bilan du travail réalisé par les députés LREM, depuis leur accession à l'hémicycle en juin dernier.

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Que font les députés de La République en Marche depuis les législatives de juin 2017 ? Travaillent-ils beaucoup ? Proposent-ils beaucoup de lois ? Le site citoyen nosdeputes.fr, qui vérifie l'activité des élus, nous livre ainsi pas mal d'informations sur lez sujet. Alors ce "nouveau monde" est il plus productif que l'ancien monde ? Et bien non. Pourquoi ? Tout d’abord parce que le groupe ultra majoritaire de LREM à l'Assemblée a décidé de faire un copier-coller du règlement qui était celui du parti socialiste lorsque François Hollande était au pouvoir.

En clair, ce ne sont pas les députés qui individuellement déposent des propositions de loi, mais bien le président du groupe, en l’occurrence Richard Ferrand. Résultat, sur 212 propositions de loi examinées depuis le mois de juillet, seules 3 émanent du groupe La République en marche. C'est peu mais cela s'explique. C’est toujours la même chose avec les majorités surtout lorsqu'elles sont fortes : les députés choisissent d'être aux ordres de l’exécutif et d'avaler tout ce qui vient d'en haut sans broncher. Ils choisissent d'être des "godillots" et c'est le cas dans le "nouveau monde" de La République en Marche .

Des députés aux ordres, est-ce que cela signifie qu'ils  travaillent moins ? Selon nosdeputes.fr , un quart ne fait pratiquement jamais rien. Mais ce que remarque surtout le site, c'est que beaucoup de parlementaires de la majorité ne s'expriment jamais à l'Assemblée, restent passifs, observent, s'arrangent pour être quand même assez nombreux à chaque fois pour voter, mais ils font des plannings : "cette semaine tu y va mercredi mais pas jeudi" etc...

Tous les députés LREM sont encore en apprentissage. Beaucoup n'ont pas assez d'expérience politique ou juridique et l'écriture d'un texte de loi ne s'improvise pas. L'aspect positif de tout ça , c'est que l'on se retrouve avec moins de textes et peut être de meilleurs textes qui seront peut être appliqués .

Comme quoi, la passivité de nos députés a aussi du bon.

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

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