single.php

"Putain il est chiant lui", quand François de Rugy s’égare en pleine séance à l’Assemblée

Par Mathieu D'Hondt

Le président de l'Assemblée s'est fait épingler ce mardi en prononçant une grossièreté en pleine séance au Parlement.

Thumbnail

On le sait, l’Assemblée nationale ressemble à s’y méprendre à une salle de classe où certains se montrent parfois bien trop dissipés. Et quand la discipline fait défaut sur les bancs de l’hémicycle, le président, du haut de son perchoir, se doit de rappeler à l’ordre les plus récalcitrants, à l’instar d’un professeur garant de la bonne tenue des débats. Il s'agit de montrer l’exemple en somme. Du coup, lorsque l’intéressé se fait épingler en flagrant délit de grossièreté, cela fait un peu désordre, pour ne pas dire autre chose.

François de Rugy assure que ses propos ne s'adressaient à aucun député

Nos confrères de Politis ont en effet capté une séquence dans laquelle le nouveau président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, se laisse aller à une réflexion d’un langage pour le moins fleuri. Alors qu'il venait de donner la parole au député communiste de l'Allier Jean-Paul Dufrègne, le député de Loire-Atlantique a ainsi chuchoté la phrase suivante : "putain il fait chier lui". Une bien drôle manière d'introduire son collègue...

L'incident aurait pu en rester là si l'élu communiste Sébastien Jumel n'avait pas choisi d'observer un rappel au règlement en s'adressant directement à François De Rugy. Le député de Seine-Maritime a en effet déclaré que "quelles que soient les interventions des parlementaires, qu'ils soient dans la ligne du gouvernement ou non, le Président de l'Assemblée est filmé, considérant qu'un camarade député est 'chiant' lorsqu'il parle, tance l'élu. Je n'ose penser que c'est lui dont il s'agissait". "Je veux faire un rappel au règlement pour dire que, quelles que soient les opinions défendues dans cet hémicycle, nous puissions valablement les défendre dans l'intérêt des électeurs que nous représentons", a surenchéri celui qui est également maire de Dieppe.

Mis devant le fait accompli, François de Rugy n'a eu d'autre choix que de se justifier devant les parlementaires et a assuré que ses paroles "ne s'adressaient aucunement à un député", précisant qu'il répondait en réalité, à voix haute, "à un message reçu par SMS" et qu'il pensait que son "micro était coupé". "Jamais je ne me permettrais d'avoir de tels propos, ni aucun président de séance, je pense, à l'égard d'un des collègues de cette Assemblée", a-t-il poursuivi.

 

L'info en continu
09H
08H
07H
01H
22H
Revenir
au direct

À Suivre
/