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Pour Stéphane Le Foll, "c'est la fin du PS tel qu'il a vécu jusqu'ici"

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le porte-parole du Gouvernement, interrogé sur le faible score réalisé par Benoît Hamon et l'éclosion d'Emmanuel Macron, qui enregistre de nombreux ralliements chez les socialistes, craint "l'éclatement général" du Parti socialiste.

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La présidentielle n'est pas encore terminée que l'heure est déjà aux premiers bilans. Notamment pour les perdants, à commencer par le Parti socialiste, relégué à la 6e place et qui n'a recueilli que 6,36 % des suffrages.

Une claque pour la majorité sortante, qu'a commenté le porte-parole du Gouvernement, Stéphane Le Foll, dans les colonnes du Parisien ce mardi. Selon lui, "il va falloir se réinventer" sous peine de disparition, prédisant déjà "la fin du parti tel qu'il a vécu jusqu'ici".

"Dans le moment présent, il faut rester rassemblés et responsables, sinon, on risque l'éclatement général", prévient-il.

Proche du président de la République et de sa ligne politique, Stéphane Le Foll estime que le salut du PS viendra d'un retour à "une ligne qui est le socialisme démocratique", donc bien différente de celle défendue par Benoît Hamon, qui représentait une ligne plus à gauche, celle des frondeurs, qui ont perturbé le quinquennat Hollande.

"Ce parti aurait dû se situer, durant cette campagne, dans une forme de synthèse entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron", regrette-t-il.

Dimanche, Stéphane Le Foll votera Emmanuel Macron car il "veut la défaite du Front national". Avant d'ajouter, comme pour justifier un vote d'adhésion : "Il faut regarder ce que propose Emmanuel Macron. Je trouve que la suppression de la taxe d'habitation, pour 80 % des Français, dans un contexte où beaucoup souffrent, est une bonne piste. De même que la réduction du nombre d'élèves par classe dans les zones prioritaires, ou le plan d'investissement à hauteur de 50 milliards d'euros. Enfin et surtout, il a un engagement européen qui est essentiel face aux défis et aux menaces qui pèsent sur le monde."

Autant d'éléments qui font qu'il ne comprend pas ceux qui, à gauche, n'appellent pas à soutenir le candidat d'En Marche ! pour le second tour. "L'expression de certains leaders, qui ne clarifient pas leur position, provoque un doute", admet-il, visant implicitement Jean-Luc Mélenchon, qui a préféré laisser la liberté de choix à ses électeurs en confiant simplement qu'à titre personnel, il ne votera pas pour le Front national.

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