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Philippe de Villiers : "Aujourd'hui, en France, c'est Clovis ou le Coran"

Par La Rédaction

Philippe de Villiers, auteur du livre "Le mystère Clovis" (éd. Albin Michel) était l'invité politique du Grand Matin Sud Radio.

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Philippe de Villiers, président fondateur du Mouvement pour la France et auteur du livre "Le mystère Clovis" aux éditions Albin Michel, a évoqué les similitudes entre les conditions de la chute de l'Empire romain, qui a précédé l'arrivée au pouvoir de Clovis, et la situation actuelle de la France.

"Le parallèle entre les deux périodes est fascinant, a expliqué Philippe de Villiers, invité politique du Grand Matin Sud Radio. À un moment donné, les Romains disent 'On abandonne la frontière', sans se rendre compte qu'ils abandonnent aussi leur identité, qui va finir par se dissoudre. Et la noblesse sénatoriale romaine faisait entrer les barbares dans leurs terres, avec des territoires entiers qui échappaient au contrôle des Romains. Enfin, les vertus qui cimentaient la société romaine. À un moment, les Romains se mettent à avoir honte d'eux-mêmes et se délivrent de leur propre passé glorieux."

Le populisme, c'est le cri de détresse des peuples qui ne veulent pas mourir

C'est là que Clovis intervient et accepte de devenir "le continuateur de Rome". Pour Philippe de Villiers, ce passé qu'il évoque dans son livre résonne étrangement dans la situation actuelle. Lui qui a accueilli longuement un Emmanuel Macron pas encore en campagne présidentielle à l'été 2016 se montre aujourd'hui beaucoup plus critique à l'égard du président de la République.

"Macron m'appelle an août 2016 en me disant qu'il veut venir au Puy-du-Fou, avec Brigitte, pour saluer un fleuron français, a expliqué Philippe de Villiers. Il a gardé, pour le Puy-du-Fou, une grande admiration et pour moi, une grande amitié. Mais je lui dis aujourd'hui que le mondialisme, le multiculturalisme, le déracinement de la France, ce n'est pas ça qu'il faut faire, c'est le contraire. Il faut protéger les Français."

Si Macron continue dans l'idée que le populisme est l'ennemi, il sera balayé dès les élections européennes

Et le président fondateur du MPF n'apprécie pas qu'Emmanuel Macron se pose en opposant au populisme : "Qu'est-ce qu'on appelle populisme aujourd'hui à Paris ? Ce sont ceux qui sont proches du peuple. C'est le cri de détresse, le cri d'appel des peuples qui ne veulent pas mourir et qui disent 'Rendez-nous nos racines, nos terroirs, notre souveraineté, nos frontières...' Lui est profondément mondialiste."

 

 

Surtout, assure-t-il, le temps presse et Emmanuel Macron doit prendre conscience de ce que Philippe de Villiers décrit comme la réalité de la France actuelle : "Aujourd'hui, c'est Clovis ou le Coran. Ce n'est pas une question de culte, mais de culture et de civilisation, ce sont toutes les valeurs qui ont irrigué nos civilisations. Si on oublie ça, on a le halal, le voile cher à Castaner, les mosquées, une religion agressive... Ou bien Emmanuel Macron comprend qu'il faut arrêter l'immigration de masse et le multiculturalisme pour imposer physiquement, mentalement, culturellement, la France dans les quartiers. Et alors il sera réélu. Ou bien il continue dans l'idée que l'ennemi, c'est le populisme. Et il sera balayé dès les élections européennes."

 

 

 

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