"En piquant #Hollande dès qu'il peut, #Macron le désigne comme un adversaire potentiel" ➽ L'édito de @DarmonMichael ➔https://t.co/kCgv33VKqX pic.twitter.com/9jVqs6ESlH
— Sud Radio (@sudradio) 18 octobre 2017
Lors de son intervention télévisée, dimanche, Emmanuel Macron a adressé de nombreux tacles à François Hollande.
"Une politique brutale", "Attention, la fiscalité est un moment de cohésion nationale", a averti, en réponse, l'ancien chef de l'État. On se souvient d'une fiscalité, sous le quinquennat Hollande, qui avait débouché au ras-le-bol fiscal dès la première année. En termes de cohésion, on a fait mieux...
Beaucoup parlent à la place de François Hollande, moins obnubilé par Emmanuel Macron qu'on le dit. Mais les Hollandais ont un sujet tabou : ils refusent d'admettre toute critique sur leur quinquennat. Ce refus de droit d'inventaire pèse beaucoup sur les débats internes, bloqués à cause de cela. Il est d'ailleurs difficile de désigner une personne qui puisse émerger.
En critiquant la politique de Macron, Hollande occupe la scène socialiste, parce qu'il compte bien revenir au premier plan. Il estime que la jeune génération n'est pas assez solide face à Macron et qu'à chaque fois qu'il s'exprime sur la politique menée, ça fait beaucoup plus de bruit que n'importe quel autre socialiste.
Emmanuel Macron, qui le pique quand il le peut, lui rend un service : il le désigne comme adversaire potentiel.
Écoutez l'édito de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard