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Nouveau couac à l’Assemblée, Christophe Castaner défend le travail des députés

Par Benjamin Jeanjean

Alors que les couacs et divers incidents de séance se multiplient ces derniers jours à l’Assemblée nationale, le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a tenu à calmer le jeu face aux critiques.

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Décidément, les premiers pas de La République En Marche sont bien difficiles à l’Assemblée nationale. Alors que de nombreux députés formant la nouvelle majorité parlementaire font leurs débuts en politique, l’opposition (de tous bords) ne perd pas une seule occasion de mettre le doigt là où ça fait mal. Ainsi, ces derniers jours ont été le théâtre de plusieurs incidents dans l’hémicycle, aussi bien sur le règlement de l’Assemblée que sur la teneur des débats ou la procédure de vote.

La majorité vote contre un article… au grand désespoir du président de séance

Ce jeudi par exemple, les députés ont voté contre l’article 7 ter de la loi pour la restauration de la confiance dans la vie publique. Or, celui-ci avait été validé en commission et semblait avoir l’aval complet du gouvernement. Peut-être la majorité LREM a-t-elle été induite en erreur par la prise de parole de l’opposant Éric Coquerel (France Insoumise), qui défendait pourtant cet article… Quoi qu’il en soit, l’article a été rejeté, au grand dam du président de séance Sacha Houlié. "Ils ont voté contre... Il faut être attentif !", a-t-il alors lancé à l’un des administrateurs assis derrière lui. "Chers collègues, quand je mets au vote un amendement, c'est un amendement. Quand je mets au vote un article, c'est un article", a-t-il ajouté au micro, visiblement agacé.

Christophe Castaner appelle à "se focaliser sur l’essentiel"

Face à la multiplication de ce type de petits soucis, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a tenu à jouer les pompiers de service face à la presse ce vendredi. "Ce qui compte c'est que les choses avancent. Bien sûr il y a des débats, des reportages, des commentaires, des incidents de séance, ce qui n'est pas très nouveau. Mais l'ensemble des textes que nous avions inscrits à la session extraordinaire de juillet se poursuivent dans de bonnes conditions et nous serons en avance sur le calendrier que nous avions envisagé", a-t-il déclaré, enjoignant la presse à "regarder le bon déroulement global des travaux du Parlement (...) et à ne se focaliser que sur l'essentiel".

Alors que certains députés pointent également la présence pour le moins intermittente du président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, et du chef de file des députés en marche Richard Ferrand, Christophe Castaner a mis les choses au clair. "On fera le moment voulu (...) le bilan de l'hyper-présence de tous les présidents de groupe. Vous verrez qu'au fond Richard Ferrand sera certainement parmi les plus actifs à l'Assemblée nationale", a-t-il prédit.

Enfin, alors que le patron des députés socialistes Olivier Faure a déploré ce vendredi "un échec collectif global parce que cette Assemblée, elle est ridicule", Christophe Castaner a répondu de manière cinglante : "Vous parlez bien de celui qui était secrétaire général du groupe socialiste pendant cinq ans à l'Assemblée et qui a été président du groupe socialiste jusqu'à la fin de cette mandature ? Je pense que quand il évoque la question du ridicule, il doit savoir ce dont il parle".

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