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Les banlieues doivent-elles être concernées par le #DébatNational ?

Les banlieues doivent-elles être concernées par le #DébatNational ? C’est la question que nous vous posons ce matin car les représentants d’associations de quartiers ne sont pas parmi les gilets jaunes. Pour autant les banlieues ont-elles leur place dans le débat qui s’ouvre ...
 

Il y a banlieue et banlieue et il y a de fortes disparités. Mais deux points communs : un chômage record et de l’insécurité. Et de plus en plus certaines banlieues sont considérées comme des territoires perdues de la République.

Alors oui il y a urgence à mettre la banlieue et tous ses maux au centre du débat national. D’autant qu’en 15 ans, entre 2000 et 2015, 100 milliards d’euros distribués. 15 000 associations d’insertion créés. Et pourtant le chômage augmente, la violence aussi. Le débat national offre une formidable opportunité pour trouver des solutions.

Certains maires de banlieues et des associations de quartier veulent se faire entendre à l’occasion du Débat National. C’est logique ?
Bien sûr ! Un appel a été lancé par des élus et des associations pour dire attention : ce sont dans ces quartiers qu’il y a beaucoup de pauvreté. Ils font déjà des propositions : plus d’emplois aidés, plus de prise en charge des familles monoparentales…Bref toujours plus d’argent public dépensé.

Le débat national pourrait servir à remettre enfin à plat la politique de la ville avec moins d’Etat et pas toujours plus d’Etat. Pourquoi y a-t-il peu d’habitants de quartiers difficiles sur les ronds points ou dans les mobilisations du samedi ? Les gilets jaunes sont pour beaucoup des habitants des zones périphériques et rurales. Ils en ont marre de la gabegie de l’état dans les banlieues qu’ils paient avec leurs impôts. Mais paradoxalement ils n’ont pas comme revendication forte la lutte contre l’immigration ou l’assistanat. Le ciment de leur lutte: plus de pouvoir d’achat pour tous…Banlieue ou pas banlieue. En revanche les gilets jaunes crient leur colère d’être la cible d’une violence policière qui épargne ceux qui attaquent et mettent le feu dans certains quartiers. Des quartiers étrangement calmes en ce moment car les forces de l’ordre sont mobilisées sur les gilets jaunes. Plus le temps ni les moyens de traquer les trafiquants de drogue. Confidence de responsables syndicaux chez les policiers. Il y a donc urgence à ne pas laisser les banlieues à la remorque du Débat National.

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