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Le silence des syndicats

Michaël Darmon révèle un aspect inattendu de l'affaire Fillon, puisqu'il concerne les partenaires sociaux, les syndicats en particulier.

 

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Si l'on a analysé avec minutie les propos et discours des différents protagonistes de l'affaire, on s'aperçoit que les silences ont aussi une signification. Et il faut remarquer celui des syndicats, qui sont silencieux depuis une dizaine de jours. Ni la CGT, ni la CFDT, ni FO, n'ont uni leurs voix au concert de déclaration à propos des péripéties traversées par le candidat la droite. Comment expliquer ce silence ? Tout simplement afin de respecter une certaine neutralité, en n'abîmant pas celui qui, de leur point de vue, fait figure de candidat sérieux pour l'Élysée. Les syndicats consultés par le président du Sénat, Gérard Larcher, planchent depuis plusieurs semaines sur les grands orgues du programme, parfois radical, comme l'explique le candidat Fillon, et, d'un commun accord, lorsque la tempête s'est déclenchée, ils ont eu une réserve. Une attention à laquelle le candidat et son entourage sont sensibles.

Il faut savoir qu'ils travaillent déjà sur les premières mesures d'un éventuel mandat Fillon. Par ordonnance, le gouvernement fera passer des réformes sur le temps de travail et l'assurance-chômage. Il y aura une longue session extraordinaire, qui durera tout l'été. François Fillon assure que, contrairement au programme Macron, il ne mettra pas fin aux syndicats. C'est ainsi que, au-delà de ses démêlés avec la justice, François Fillon est perçu par les syndicats comme le candidat d'un système qu'il veut pérenniser. C'est pour cela que les syndicats travaillent avec lui.

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