Ce mouvement sur la droite a de quoi surprendre de la part de cette (ancienne ?) proche d'Alain Juppé.
Au lendemain de la primaire à droite, Virginie Calmels a créé la Droite Lib, censée fixer les jeunes juppéistes tentés de passer chez Macron. Elle-même se présentait un peu comme une 'Macron de droite', passée par la direction d'une grande entreprise moderne, Endemol, et connaissant les enjeux économiques.
Puis le candidat Fillon s'est effondré, le plan B Juppé a été annulé et le maire de Bordeaux a commencé à prendre ses distances face à celle qu'il jugeait un peu trop critique à l'égard de son concept 'd'identité heureuse'.
Elle s'est dit qu'il lui fallait trouver une nouvelle adresse, comprenant que Bordeaux devenait une impasse. Alain Juppé lui a fait comprendre, récemment, qu'elle ne serait pas la dauphine, elle a donc cherché ailleurs.
Elle qui a lancé la télé-réalité, elle a bien compris le principe selon lequel il faut rester sur la photo quand les autres candidats sont éliminés un par un.
Elle a trouvé la bonne place, à côté de Laurent Wauquiez. Dès le lendemain du premier tour, au bureau politique des Républicains, elle a fait une sortie remarquée, en disant que, finalement, sur les sujets régaliens, l'immigration, ils étaient peut-être plus proches de 'l'autre candidate' qu'Emmanuel Macron.
Ça avait fait beaucoup sursauter, mais on avait compris qu'elle commençait à se rapprocher.
Darmon politique, l'édito de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger