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Le projet d’Emmanuel Macron

C'est la fin d'une attente insoutenable ! En ce début du mois de mars, Emmanuel Macron va révéler ses Tables de la loi, autrement dit : son projet.

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Le mouvement en marche va devenir un parti politique, même si Emmanuel Macron et ses ouailles auraient aimé tenir plus longtemps sans présenter de programme, mais comme des gens le voulaient, il fallait mettre fin à cette transgression. Donc, Emmanuel Macron est en train d'écrire avec beaucoup de soin un propos liminaire qui devrait « turbuler », un mot apprécié des macronistes. On attendra le résultat, mais l'intention du candidat Macron est de frapper un grand coup sur la question du verrouillage du marché du travail, ce qui devrait faire tousser quelques socialistes orthodoxes. Le programme sera présenté comme un « contrat avec les Français » et devrait sonner la fin, dans une certaine mesure, de la séquence participative, puisque le candidat tranchera entre des milliers de propositions baragouinées lors des comités.

Place désormais à « une verticalité assumée », une autre expression adorée des macronistes… En clair, Macron signifie que les décisions prisent au niveau du président et du gouvernement ne souffriront, par la suite, d'aucune discussion. Il ajoute, qu'il faudra prendre la mesure d'un état plus engagé avec de l'énergie politique. Permettez une autre petite traduction, ils utiliseront la schlague sur des sujets comme la réforme de la formation professionnelle dont les milliards seront reparties différemment. Ce qui promet quelques beaux bras de fer avec les partenaires sociaux.

Regardons les premières pistes menant à l'éventuelle administration Macron. D'abord, un gouvernement paritaire de 15 ministres, on connaît. Et seront-il accompagnés de 30 secrétaires d'état, histoire de singer l'organigramme de l'armée mexicaine ? Sur ce point les dirigeants de En marche ont trouvé une parade : les députés en mission. Selon eux, cela vaut mieux que des secrétaires d'état qui alourdissent la machine. On verra. Autre volonté, celle de réorganiser la vie démocratique, Macron trouve qu'il y a trop de lois bavardes, parce que les sessions du parlement sont trop longues. Donc, il ne s'interdit pas de revenir à deux sessions parlementaires, comme c'était le cas jadis, tout en supprimant la session permanente, qui donne du grain à moudre aux députés et permet aux frondeurs de s'organiser, de parader dans les médias et d'inventer sans cesse de nouvelles propositions.

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