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Le gouvernement encore critiqué sur le dossier des SDF

Le gouvernement passe un hiver difficile avec les SDF. Une nouvelle voix s’est élevée contre la politique sur les sans abris : Louis Gallois. Il dénonce dans le JDD une volonté politique de minorer le nombre de SDF. Une accusation forte.

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Ce sont les propos du secrétaire d'État à la cohésion sociale, Julien Denormandie qui ont fait bondir Louis Gallois, l’ancien PDG de la SNCF, aujourd’hui à la tête des acteurs de la solidarité.

Julien Denormandie avait affirmé le 30 janvier que les personnes SDF isolées dans Paris étaient au nombre de 50. Des propos insupportables pour Louis Gallois, qui avance le chiffre du Samu social, entre 2000 et 3000.

Hier, lors du Grand Jury sur RTL, Julien Denormandie a rectifié le tir. Il reconnaît avoir confondu avec le nombre de personnes qui appellent le Samu social en fin de journée et à qui on dit qu’il n’y a plus de places.

Le secrétaire d'État à dit s’en vouloir de cette erreur. Louis Gallois annonce que le 15 février, pendant la Nuit de la solidarité, un millier de bénévoles vont compter les SDF à Paris.

Cela ne clôt pas le débat pour autant, car cela raconte le rapport de ce gouvernement aux plus défavorisés : il a un problème pour les voir, tout simplement.

Or, le problème est que Emmanuel Macron a lui aussi succombé à la fameuse promesse sparadrap qui colle au président durant son mandat

"Plus aucun SDF ne dormira dans la rue." Une promesse engageante mais avec un délai intenable.

Du coup, il y a une pression de la machine d’État pour que les chiffres soient au rendez-vous et une tentation de faire comme si le pari présidentiel était déjà tenu.

Occupé à déstabiliser la droite, Emmanuel Macron a délaissé la branche sociale du 'en même tempisme'.

On a bien vu avec l’épisode de neige en ÎIe-de-France que l’empathie n’est pas le point le plus fort de cet exécutif.

D’ici à ce que cela ne devienne son gros point fable, il n’y a pas loin. Discrètement, l’Élysée tente de faire émerger une gauche macroniste, mais le processus ne fait que commencer.

Et les Français, eux, pointent les décalages entre la politique faite pour les premiers de cordée

Conséquence : le dévissage menace pour Macron et Philippe. Et les prochaines élections partielles deviennent des tests nationaux.

Écoutez la chronique de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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