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La visite éclair de Macron en Arabie Saoudite, la politique du contre-pied

Le président de la République s'est rendu dans un pays en pleine purge intérieure.

 

Après avoir annoncé à Abu Dhabi que Daech serait anéanti dans deux mois, il a fait encore plus surprenant. Le voilà qui annonce à la fin de sa conférence de presse son départ pour l’Arabie Saoudite, en pleine tourmente intérieure. Depuis le 4 novembre, le prince Salmane, dit MBS, a déclenché une immense purge dans son royaume afin d'installer son autorité sans partage sur le pays, qu'il entend réformer pour l'ouvrir aux investissements extérieurs. Pour cela, il met toute la région dans la crise de nerfs.

Selon plusieurs sources officieuses, le PM du Liban, Saad Hariri, serait retenu en Arabie Saoudite depuis deux jours. Son avion est rentré de Ryiad sans lui. Hier soir, un porte-parole de l’ONU indiquait qu’il n’était pas possible de garantir la liberté de mouvement du PM libanais. Le Liban est un allié de l'Iran et cela irrite fortement l'Arabie Saoudite.

Cette politique radicale de MBS surprend les Occidentaux et en se rendant sur place en pleine crise, Macron vit sa première crise internationale et veut se poser en pacificateur, du moins en médiateur, en attendant de voir comment cette crise va évoluer.

En cette semaine où il est à la Une du Time, pour marquer ses six mois en tant que président, voilà de quoi le consoler du dernier sondage qui dit que 6 Français sur 10 sont mécontents de son action.

Écoutez la chronique de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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