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La formation du gouvernement, prochain coup de boutoir de Macron contre la droite

Alors que la nomination d’Édouard Philippe à Matignon lundi a pris plus de temps que prévu, tous les yeux sont désormais tournés vers le futur gouvernement.

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Lorsqu’Emmanuel Macron arrive à l’Élysée, il faut tout simplement savoir que c’est le jour 1 de son mandat, et la machine de l’État doit fonctionner selon un système inédit d’impulsion politique : la constitution d’un gouvernement avec des équipes de bords opposés qui vont travailler ensemble hors cohabitation ! Aucun codex n’existait pour cela. Il a donc fallu hier tracé les grandes lignes et les schémas directeurs afin de créer les possibilités d’une vie commune et poser les bases non pas d’une cohabitation, mais d’une colocation entre la gauche et la droite. Et ça, ça a pris quelques heures.

C’est la loi du kaléidoscope : tout arrive en même temps. Il a fallu également pour le nouveau président subir la colère des Marcheurs, contre la présence de ministres de droite au gouvernement. "Ne nous oublie pas ! Nous étions 4 ou 5 à croire en toi en avril 2016 !". Voilà les messages qu’il a reçus tout au long de la matinée. Enfin, il y a eu la vérification par les services de l’État des situations des potentiels Premiers ministres et autres personnalités. Depuis dimanche midi, les services de l’État se sont mis à fonctionner pour Macron, la Haute autorité a donc été saisis pour vérifier les situations fiscales, voire judiciaires (on parlait d’un éventuel emploi fictif à Areva, ça a été vérifié). Là aussi, ça a pris quelques heures.

Avec le nouveau gouvernement, nous verrons l’impact de l’appel des 28 de la droite. La formation de ce gouvernement sera le prochain coup de boutoir d’Emmanuel Macron contre la droite, et il veut taper très fort. D’autant qu’on entend une petite musique parmi les électeurs de droite après cette investiture : "donnons-nous lui finalement une majorité". En coulisses, les responsables de la droite confirment qu’ils ne gagneront pas les élections. "Si on a 150 députés, c’est la fête", confie en privé François Baroin. C’est dans ce périmètre des 28 que seront choisies des personnalités de la droite, c’est pourquoi la liste d’hier peut encore changer.

Retrouvez ici l’intégralité de la chronique politique de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio. 

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