single.php

La classe politique réagit après la nomination d'Édouard Philippe à Matignon

Par D'Hondt

Fortement pressenti pour Matignon ces dernières heures, Édouard Philippe à été nommé Premier ministre ce lundi, peu avant 15h. Une nomination que n'a pas manqué de commenter la classe politique. Morceaux choisis.

Thumbnail

Après plusieurs heures d'un faux suspens, le député-maire LR du Havre (Seine-Maritime), Édouard Philippe, a été nommé Premier ministre ce lundi par le président de la République Emmanuel Macron. C'est le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler qui l'a annoncé, peu avant 15h, d'un communiqué "lapidaire".

La nomination de ce fidèle juppéiste, qui a fait ses premières armes avec les rocardiens du PS avant de basculer à droite, a suscité de nombreuses réactions. Premier à s'exprimer quelques secondes seulement après l'annonce officielle, l'ex-Premier ministre Alain Juppé a souhaité "bonne chance" à "(son) ami", "un homme de grand talent" qui "a toutes les qualités pour assumer (cette) fonction difficile".

 

 

Le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis a lui anticipé le scrutin des législatives en déclarant qu'avec la nomination d'un "Premier ministre de droite, le Parlement (avait) besoin de gauche". De son côté, Jean-Luc Mélenchon, a déploré le choix du président, déclarant que "le vieux monde (était) de retour" et que "la droite (venait) d'être annexée". Joint par l'un de nos journalistes, le député socialiste des Hauts-de-Seine Alexis Bachelay a comparé cette annonce à une "sorte d'OPA sur les Républicains"

 

 

 

 

Chez les centristes, c'est Marielle de Sarnez (vice-présidente du MoDem) qui s'est exprimée la première, saluant cette nomination qu'elle qualifie de "signal de large rassemblement et de recomposition politique".

Dans le camp des Républicains, formation politique dont est issu le nouveau Premier ministre, peu de réactions pour le moment exceptées celles de Bernard Accoyer et Bruno Le Maire. Le premier a déclaré qu'il s'agissait d'une "décision individuelle" et non pas d'un "accord politique", confirmant au passage que l'intéressé ne serait pas exclu du parti LR. Quant au second, il a tenu à féliciter son collègue de l'Assemblée, ajoutant que l'arrivée d'Édouard Philippe à Matignon était synonyme d'un dépassement des clivages. Le député de Charente-Maritime Dominique Bussereau a lui jugé ce choix "audacieux".

 

 

Enfin, Marine Le Pen, redevenue présidente du Front national ce lundi, a fustigé la nomination du maire du Havre, affirmant que cette dernière "(confirmait) l'existence d'un système UMPS".

 

L'info en continu
10H
09H
08H
06H
00H
23H
22H
21H
Revenir
au direct

À Suivre
/