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JP. Brighelli : "Que Macron rende aux profs les 700 heures de Français qui ont disparu au collège"

Par La Rédaction

Jean-Paul Brighelli (Enseignant, membre de Debout La France et auteur de "C'est le français qu'on assassine", aux éditions Blanche) était ce mardi l'invité de Véronique Jacquier dans le Grand Journal de 18h.

 

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Le Français est la cinquième langue la plus parlée au monde, derrière le Mandarin, l'Anglais, l'Espagnol et l'Arabe. Afin de promouvoir cette francophonie, le président de la République Emmanuel Macron a présenté toute une série de mesures en ce sens, ce mardi à l'Académie française. Le chef de l'État en a profité pour saluer les professeurs de Français, qu'il a qualifiés de "héros". Un discours qui ne doit pas occulter les nombreux efforts à faire en la matière, selon Jean-Paul Brighelli (Enseignant et auteur de "C'est le français qu'on assassine").

"Un élève qui sort de 3e a eu autant d'heures de Français qu'un élève qui sortait de 5e, il y a 25 ans"

Invité de Véronique Jacquier ce mardi dans le Grand Journal de 18h, celui qui est également militant au sein de Debout la France, formation politique dirigée par Nicolas Dupont-Aignan, a ainsi commenté les annonces présidentielles, distribuant les bons et mauvais points. "Je suis totalement d'accord avec Emmanuel Macron mais je voudrais juste qu'il rende aux profs de Français les 700 heures de Français qui ont disparu en collège ces 20 dernières années", a-t-il d'abord tenu à rappeler, précisant qu'un "élève qui sort de 3ème actuellement a eu autant d'heure qu'un élève qui sortait de 5e, il y a 25 ans".

Concernant ensuite les ambitions du président qui veut notamment doubler les effectifs des lycées français de l'étranger, M. Brighelli s'est dit favorable à cette mesure, affirmant que cette dernière pourra être appliquée en dépit de quelques obstacles. "On peut effectivement augmenter le nombre de places dans les lycées de l'étranger. Il faudra certainement nommer un certain nombre d'enseignants et je ne sais pas trop où on va les prendre parce que l'on a beaucoup de mal à recruter actuellement, mais on y arrivera, ce n'est pas un problème", a-t-il ainsi expliqué par ailleurs.

>> L’intégralité de l’interview est disponible en podcast

 

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