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Jean-Luc Mélenchon répond à la main tendue de Benoît Hamon

Par Benjamin Jeanjean

Dans une déclaration vidéo diffusée sur sa chaîne YouTube, Jean-Luc Mélenchon a répondu à l’appel du pied effectué par Benoît Hamon au soir de sa victoire à la primaire du Parti socialiste.

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Alors que Benoît Hamon avait tendu la main dès dimanche soir à Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot pour l’élaboration d’un "contrat de gouvernement", le candidat de la France insoumise a tenu à réagir officiellement ce mercredi.Dans un message vidéo posté sur sa chaîne YouTube et long d’une dizaine de minutes, Jean-Luc Mélenchon affirme ainsi être prêt à discuter avec Benoît Hamon, sans pour autant envisager une union des candidatures."Doit-on se parler ? Mais évidemment qu'on doit le faire. Moi, je suis partisan d'une pratique républicaine de l'échange et du dialogue. Mais ce n'est pas une affaire de rapports personnels (…), c'est une affaire de fond. De quel côté se place-t-on pour la suite des événements et pour la façon de gérer le pays à partir de l'élection de 2017 ?", clame-t-il.Le candidat soutenu par le Parti de Gauche assure également qu'il n'est "pas possible que vous nous demandiez de former une majorité parlementaire gouvernementale cohérente, comme vous le dites, en mélangeant des gens qui veulent tourner la page, comme nous, avec des gens qui sont responsables de ce qu'il y a sur la page".

"Choisissez et tranchez, parce que nous, nous ne changerons pas d'avis"

Refusant de participer au "grand écart" que Benoît Hamon s’apprête à réaliser, Jean-Luc Mélenchon demande enfin au candidat socialiste de clarifier son positionnement et son projet politique. "Vous avez une vague qui est en mouvement. Alors adossez-vous à elle. Faites-vous porter à elle. Choisissez. Entre eux et nous, choisissez. Entre la vague dégagiste et le sauvetage de l'ancien monde, choisissez. Choisissez et tranchez, parce que nous, nous ne changerons pas d’avis", insiste-t-il.Pour rappel, le candidat d'Europe Ecologie - Les Verts, Yannick Jadot, a de son côté déclaré cette semaine au Monde qu'il "ne rentrerait pas dans des bidouillages d'appareils", écartant l'hypothèse d'un ralliement à Benoît Hamon.

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