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Frédéric Dabi : "le gouvernement Castex devra expliquer le pourquoi du départ d'Édouard Philippe"

Certains ministres du gouvernement sortant bénéficient d’une popularité auprès des Français, d’autres non. En tout cas, les Français ne sont pas passionnés par le remaniement, a fait savoir Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'IFOP.

Frédéric Dabi, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, à 8h10, dans "C'est à la une". © AFP

Frédéric Dabi était l'invité de Patrick Roger le 6 juillet 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

"Olivier Véran est clairement le ministre que les Français souhaiteraient voir rester"

"Les ministres régaliens ont du plomb dans l’aile, ils ne sont plus soutenus par les Français, surtout Nicole Belloubet et Christophe Castaner. En revanche, Bruno Le Maire et Olivier Véran sortent renforcés de cette crise. Ils ont gagné dans toutes les enquêtes de popularité. Il y a le sentiment qu’à Bercy, Bruno Le Maire s’est comporté comme un homme d’État et qu’il a été à la hauteur de sa tâche.

Le cas d’Olivier Véran était différent. Il était un inconnu jusqu’à sa nomination, il a pris beaucoup de notoriété avec le départ d’Agnès Buzyn. Il a ainsi largement échappé aux critiques quant à la gestion de la crise du Covid. C’est clairement le ministre que les Français souhaiteraient voir rester", a expliqué Frédéric Dabi.

"Les Français s’inscrivent moins dans une logique de casting et plus dans une logique de résultat"

"Il y a deux types de popularité. Nicolas Hulot n’est plus dans le champ politique. Martine Aubry, c’est une personnalité et une femme d’État incontournable. Cela permet de voir à quel point Édouard Philippe a connu quelque chose de jamais vu. Derrière Nicolas Hulot, il est la personne qui génère le plus de bonnes opinions. Les premiers pas du gouvernement Castex serviront aussi à expliquer aux Français, qui seront sans doute surpris, pour ne pas dire déçus, le pourquoi du départ d’Édouard Philippe.

Les Français ne sont pas passionnés par le remaniement. Il est rare qu’un remaniement fasse bouger les lignes ou renverse une situation d’impopularité. Les Français s’inscrivent moins dans une logique de casting et plus dans une logique de résultat", a poursuivi Frédéric Dabi.

 

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