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Florence Portelli "ne comprend pas" l'opposition de Wauquiez à un débat télévisé

Par Jérémy Jeantet

La candidate à la présidence des Républicains et maire de Taverny (Val d'Oise) était l'invitée politique du Grand Matin Sud Radio.

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Y aura-t-il un débat télévisé entre les candidats à la présidence des Républicains ? L'idée, qui était en tractation, rencontre une ferme opposition de la part du grand favori, Laurent Wauquiez. Mercredi, Maël de Calan s'est rangé à l'avis du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes en se prononçant pour un simple débat devant les militants.

Invitée du Grand Matin Sud Radio, Florence Portelli, elle aussi candidate, a évoqué "un sentiment de honte" face à ce qu'elle considère comme "une envie de se cacher" aux yeux des Français.

"J'ai déjà été estomaquée par le débat ridicule sur l'exclusion des constructifs, a-t-elle indiqué. Un parti qui a peur d'aller à la télévision, c'est incompréhensible. J'ai un sentiment de honte, je ne comprends pas. Moi, je n'ai pas peur de montrer aux Français ce que nous sommes. La démocratie ne se cache pas et ne s'enterre pas sous un tas de sable. Je suis fière d'être de droite, je n'ai pas envie de me cacher."

Autre grief que Florence Portelli porte à l'encontre de Laurent Wauquiez, le fait qu'il ne souhaite prendre la tête du parti qu'afin de servir ses ambitions personnelles : "Je veux que le parti redevienne une plate-forme d'idées, ce qui n'est pas le cas depuis très longtemps, que ce soit un point de rencontre entre ce que veulent les militants, les élus locaux et le travail des parlementaires. Et que ça cesse d'être un parti qui serve de tremplin aux ambitions présidentielles. Je ne critique pas qu'il ait des ambitions, mais Laurent Wauquiez, à mon avis, cherche plus à être président de la République."

"Le deuxième problème de ce parti, a-t-elle ajouté, c’est ce qui s’est passé avec l’UMP. On a créé une addition de courants et les idées ont été oubliées. C’est devenu inaudible pour les militants et pour les Français, les classes populaires."

Interrogée sur la question du retour des djihadistes français partis combattre aux côtés de l'État Islamique, Florence Portelli n'a pas caché son opposition, alors qu'Emmanuel Macron a indiqué que les dossiers seraient gérés au cas par cas : "Il faut montrer une très grande fermeté sur ces sujets, être absolument intransigeants vis-à-vis des gens qui sont partis de Syrie. Pendant la campagne, on a repéré qu'Emmanuel Macron était très muet sur les questions de radicalisation."

Écoutez l'interview de Florence Portelli, invitée politique du Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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