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Faible mobilisation à l'approche du premier tour de l'élection du président LR

Par Jérémy Jeantet

Moins de 50 000 adhérents devraient voter ce week-end, à l'occasion du premier tour de l'élection du président des Républicains.

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Premier tour des élections pour la présidence des Républicains ce week-end. Trois candidats en lice, Maël de Calan, Florence Portelli et le grand favori, Laurent Wauquiez. Une élection qui ne passionne pas les foules, surtout parmi les militants LR qui ont encore du mal à digérer les déboires de l'élection présidentielle.

Ils sont seulement une quarantaine à s'être déplacés pour le meeting de Florence Portelli, ce lundi, à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine. Moins de 50 000 adhérents devraient d'ailleurs voter ce week-end. François, militants depuis plusieurs dizaines d'années, n'en revient pas et parle d'une "baisse nette" et d'une "démobilisation importante".

Claude, qui est partisan de droite depuis bientôt 30 ans, a du mal à digérer les défections vers des courants politiques différents : "Il y en a qui restent dans le mouvement, d'autres qui le durcissent ou qui rejoignent Macron. Ça me désole et je m'interroge pour savoir si je vais renouveler mon adhésion ou pas. Je ne sais pas si je vais aller voter et si j'y vais, je vais sûrement voter blanc."

C'est la même question que se pose Bertrand. Pour ce militant de longue date, François Fillon est responsable du chaos chez les Républicains : "Il a déconné plein pot. Il avait déjà fait des conneries avec Copé. Je viens histoire de voir mais je ne sais même pas si j'irai voter. Il n'y aura pas beaucoup de mobilisation. C'est la pagaille."

Depuis trois ans, 12,5 % d'adhérents ont rendu leur carte des Républicains. Le déclin est en marche. Pourtant, Florence Portelli préfère imputer à Laurent Wauquiez la responsabilité de cette faible mobilisation et espère une surprise lors du résultat du scrutin : "Par rapport à la mobilisation globale, c'est difficile, surtout quand vous avez le candidat principal qui a tout fait pour qu'il n'y ait pas de débat. C'est sûr que ça n'incite pas les gens à se déplacer. Au niveau des réunions, je note que les militants se déplacent, sont curieux et n'aiment pas se voir imposer un match joué d'avance. Je crois que les scénarios pronostiqués vont être déjoués. Il va falloir donner un grand coup de pied dans la fourmilière et beaucoup de militants le souhaitent."

Un reportage de Quentin Vaslin pour Sud Radio

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