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Emmanuel Macron veut rendre son "optimisme à la France"

Par Benjamin Rieth avec AFP

Emmanuel Macron a fait lundi son dernier grand meeting de campagne à Bercy. Pendant une heure et demie à la tribune, le candidat d’En Marche ! a proclamé son amour pour la France.

Emmanuel Macron

Ils étaient quelques 20 000 personnes à être venus assister, lundi, au grand meeting d’Emmanuel Macron, point d’orgue de la campagne à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle. Pendant une heure et demie, l’ancien ministre de l’Économie a défendu une France "ouverte, confiante et conquérante". Dans ce qui ressemblait à une déclaration d’amour à la France, Emmanuel Macron a dit l’aimer "dans son passé mais à la différence d'autres, je l'aime aussi dans son avenir" avant de clamer : "Nous allons rendre à la France son optimisme !"

Dans six jours, "la France a rendez-vous avec ce qu'elle a de meilleur en elle", a-t-il affirmé, à savoir "la confiance contre la défiance, l'unité contre la division, la lucidité contre les chimères, la générosité contre la cupidité, l'espoir et le courage contre la résignation". "Nous sommes des guerriers, vous êtes des guerriers. (...) Dimanche prochain s'ouvre le grand combat de la volonté contre le renoncement, de l'optimisme contre la nostalgie trompeuse, de la transformation profonde contre l'immobilisme", a insisté le candidat d'En Marche!

Emmanuel Macron plaide pour le renouvellement

"Sur 11 candidats, 10 veulent nous ramener vers le passé", a-t-il grincé. "Pour certains ce sera Cuba sans le soleil ou le Venezuela sans le pétrole", a-t-il dit en allusion à Jean-Luc Mélenchon. "D'autres voudraient nous enfermer dans un choix simple, Margaret Thatcher ou Trotski, Fidel Castro ou Maurras", a-t-il poursuivi, en visant François Fillon et Marine Le Pen.

Emmanuel Macron a souligné la nécessité d'un "renouvellement" de la classe politique, en plaidant pour "l'accession aux responsabilités d'une génération nouvelle". "Il y a le renouvellement et il y a le dépassement dans notre rassemblement", a poursuivi l'ancien ministre en décrivant une "gauche fracturée" d'un côté, "de l'autre côté la droite qui a les mêmes maladies"

"Ils ne peuvent plus, ne veulent plus travailler ensemble même quand ils sont d'accord. Ils ne sont plus que des coalitions d'intérêt", a-t-il raillé, en appelant au "rassemblement des progressistes de tous bords", "au rassemblement inédit des réformateurs".

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