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Emmanuel Macron : "Les appels à rejoindre la primaire sont ridicules"

Par Jérémy Jeantet

L'ancien ministre et candidat à l'élection présidentielle a rejeté les demandes, notamment de Jean-Christophe Cambadélis, lui intimant de rejoindre la primaire de la gauche, leur demandant de ne pas lui "mettre sur le dos leurs divisions et leurs échecs".

La primaire de la gauche, c'est définitivement non. Invité de l'émission Territoires d'Infos, dans le Grand Matin Sud Radio et sur Public Sénat, Emmanuel Macron a une nouvelle fois rejeté les appels pour qu'il participe à la primaire de la gauche plutôt que de se présenter directement à l'élection présidentielle."Jean-Christophe Cambadélis disait à l'époque que j'étais un ministre d'ouverture, donc pas de gauche, parce que ça l'arrangeait, et aujourd'hui, il me veut à la primaire, c'est ridicule ! a lancé Emmanuel Macron. J'ai pris mes responsabilités, qu'ils prennent les leurs. On ne va pas me mettre sur le dos leurs divisions et leurs échecs."L'ancien ministre refuse également de se voir qualifié de comptable du bilan de François Hollande et du quinquennat qui s'achève : "J'assume tous les conseils que j'ai donnés, mais je ne suis pas comptable du bilan. Je suis uniquement comptable de ce que j'ai fait comme ministre."

"Il faut discuter avec Poutine, sans complaisance"

Sur le fond, Emmanuel Macron a confirmé qu'il maintiendrait la TVA sociale déjà mise en place, mais ne souhaite pas l'augmenter. Il veut, en revanche, "transformer le CICE en baisse de charge pérenne, durable et pour toutes les catégories d'entreprises". L'ancien ministre s'est également prononcé en faveur d'une fiscalité écologique : "Nous ne supprimerons pas le diesel, mais il faut faire la convergence fiscale avec l'essence, en accélérant la réduction des avantages du diesel."Sur la politique internationale, point sur lequel Emmanuel Macron s'est moins exprimé que sur l'économie ou la fiscalité, il souhaite une politique de réalisme : "Ce qui se passe à Alep est un des pires drames dans le monde. Je n'achète pas les arguments de ceux qui sont fascinés par Poutine, mais il faut discuter avec lui, sans complaisance, mais avec réalisme. La France ne doit plus faire de la destruction de Bachar Al Assad un préalable à tout. Le préalable à tout, c'est le secours des civils et la destruction de Daesh et Al Nosra."

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