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Disparition de Valéry Giscard d’Estaing : "Lorsqu’il a quitté l’Élysée, la France n’avait pas de dette"

Jean-Christophe Lagarde, député de Seine-Saint-Denis et président de l’UDI, était l’invité de Patrick Roger le 3 décembre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

Les réactions sont bien sûr nombreuses après la disparition de l’ancien président de la République. Quelle image en avait Jean-Christophe Lagarde, député de Seine-Saint-Denis et président de l’UDI ?

 

"C’était l’époque où les présidents portaient une vraie vision"

"Je garde l’image d’un homme qui avait une intelligence tout à fait exceptionnelle, qu’il avait conservée jusqu’à la fin. C’est surtout quelqu’un qui avait la vision du temps long. C’est difficile de l’imaginer aujourd’hui quand on a 20 ans, mais Valéry Giscard d’Estaing, c’est celui qui a permis l’IVG, que les femmes aient un compte en banque sans l’autorisation de son mari."

"Quand vous prenez le TGV c’est lui ; quand vous utilisez l’euro, c’est lui et Helmut Schmidt qui en ont dessiné les contours. Quand vous utilisez l’électricité, l’énergie nucléaire, c’est Giscard. Il a été un grand réformateur car il regardait loin devant. C’était l’époque où les présidents avaient la charge de montrer un chemin, de porter une vraie vision."

 

"Le dernier président à avoir fait voter un budget à l’équilibre"

Reste-t-il un guide pour la famille centriste ? "Bien sûr, estime l’actuel président de l’UDI. Pour défendre la construction européenne, moderniser la présidence de la République sans l’abaisser. Pour essayer d’avoir du sérieux dans la gestion de la maison France. C’est le dernier président à avoir fait voter un budget à l’équilibre. Lorsqu’il a quitté l’Élysée, la France n’avait pas de dette. Depuis, nous avons collectionné 2.500 milliards d’euros de dette que nos enfants et petits-enfants devront payer."

Faut-il faire le parallèle avec Emmanuel Macron ? "À 40 ans d’écart, le parallèle n’est pas possible, juge Jean-Christophe Lagarde. La France de 1974 sort du gaullisme, après 68, avec une volonté de rajeunir et de moderniser le pays. La France était divisée sur le plan politique entre une gauche proche du PC et une droite très conservatrice, qui finira par lui faire payer cette volonté de modernité. Elle finira par le trahir en 1981 avec Jacques Chirac appelant à voter Mitterrand."

 

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

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