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Aurélien Pradié craint un report des élections régionales

Par La Rédaction

Aurélien Pradié, député LR du Lot et candidat aux Régionales en Occitanie, était l’invité du “petit déjeuner politique” de Patrick Roger le 17 mars 2021 sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

Aurélien Pradié interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio le 17 mars 2021 à 7h40.

Aurélien Pradié : "Un mode extrêmement dégradé de notre démocratie"

Un Conseil de défense sanitaire se tient mercredi 17 mars, un an après le premier confinement. "J’attends d’abord de la clarté", prévient Aurélien Pradié. "Des décisions importantes s’apprêtent à être prises", explique le député du Lot qui s'attend à "découvrir la décision de manière inattendue dans quelques heures".

Alors que ces décisions ont des conséquences sur la vie de la France et des Français, "je suis stupéfait depuis le début de la crise, que tout cela se passe dans un Conseil de défense, secret". "On est en train de s’habituer à un mode extrêmement dégradé de notre démocratie", s'inquiète le député Les Républicains. "Nous apprenons, nous, les Parlementaires, les décisions sur les chaînes d’info en continu, après les conférences de presse du président de la République ou du Premier ministre", déplore Aurélie Pradié. "Qui peut trouver cela normal ?".

Les débats ont lieu "après que la décision a été prise", et sans vote. Pour le député, la démocratie est dans un "mode enfantin" et "dégradé". "C’est évidemment aux représentants du peuple de participer à la prise de décision" alors que celle-ci se fait "dans le secret". Les Français et le gouvernement pourraient être en train de s’adapter à l’incertitude ambiante, ce qui ne justifie rien pour Aurélien Pradié : "est-ce que l’urgence des décisions doit empêcher la démocratie de fonctionner ? La réponse est non", affirme-t-il.

 

 

"Nous sommes devenus totalement dépendants des autres"

Le candidat aux élections régionales en Occitanie s'indigne de voir la France "devenue totalement dépendante des autres", et plus particulièrement de l’Union européenne par qui les commandes de vaccins ont été réalisées. "Notre pays est un pays qui est incapable de maîtriser lui-même sa stratégie vaccinale" car la France n’a pas acheté de brevets de fabrication et a été "infoutue" de construire des usines de fabrication de vaccins, dénonce Aurélien Pradié.

"Nous voyons que la suspension d’un des vaccins a été faite après que l’Allemagne a pris cette décision", rappelle le député du Lot qui estime que "notre pays est à la remorque de l’Allemagne, de l’ensemble des autres pays d’Europe et du monde".

 

 

"Le confinement est une méthode moyenâgeuse"

Les mesures territorialisées, nouvel axe de la stratégie du gouvernement pour la prise de décision, convainquent Aurélien Pradié qui rappelle qu’il le demandait "depuis le départ". Toutefois, si la moitié du pays est confinée, alors "il faudra passer à l’autre étape qui sera le confinement généralisé", anticipe-t-il, inquiet de voir "peu à peu, la moitié du territoire mis sous cloche", ce qui pourrait être une préparation à un confinement généralisé.

L’exécutif veut néanmoins éviter à tout prix le reconfinement généralisé, même si la région Île-de-France semble proche d’un confinement le week-end, au moins. "Depuis le premier confinement je dis et redis toute mon hostilité à des confinements généralisés", rappelle le député du Lot. "Le remède peut être pire que le mal", prévient-il. "Cette méthode du confinement est une méthode moyenâgeuse", explique Aurélien Pradié, qui doit être "le dernier outil possible".

 

"Le gouvernement est en train d’installer une situation de peur"

Les élections régionales doivent se dérouler les 13 et 20 juin 2021, mais le risque qu’elles soient repoussées se fait de plus en plus important. "J’ai un doute et une inquiétude", confie le candidat en Occitanie. "Je ne fais pas confiance au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour se préoccuper d’abord de l’intérêt général avant de se préoccuper des petits intérêts électoraux de la République en Marche", estime l'élu qui estime que le gouvernement est "à nouveau en train d’installer une situation de peur", ce qui pourrait conduire le gouvernement à décider que "le rendez-vous démocratique des départementales et des régionales est secondaire par rapport à l’urgence sanitaire". "Je ne conçois pas qu’on puisse reporter une échéance démocratique ; auquel cas, on pourrait faire la même chose pour les prochaines présidentielles, après tout".

 

 

"Cette région, c’est la mienne"

Candidat pour les régionales en Occitanie, Aurélie Pradié doit affronter la présidente sortante, Carole Delga (PS), bien installée, ainsi qu’un candidat du RN, Jean-Paul Garraud qui recueille beaucoup d’intentions de vote. Mais il ne s’inquiète pas, jugeant qu’il va faire "preuve de courage", tout en sachant que "cette bataille est difficile""Cette région, c’est la mienne, j’y ai grandi", souligne le parlementaire.

"Après un quart de siècle de monopole d’une même famille politique, c’est le moment de faire respirer cette région", appelle-t-il de ses vœux pour détrôner l'alliance des socialistes et des radicaux de gauche. "C’est le projet politique que je porterai", annonce le candidat. Pour gagner, toutefois, aucune alliance avec LREM n’est prévue : "ma candidature est une candidature de clarté", assure Aurélien Pradié qui promet que sa candidature "sera la même au premier tour et au second tour".

 

 

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