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Après les étudiants et les propriétaires, Jupiter s'attire les foudres des cheminots

Le président de la République nous avait caché qu'il avait, aussi, les cheminots dans le collimateur.

 

Enfin un président de la République ose remettre en cause le statut des cheminots nantis ! Enfin un président de la République ose dire qu’il n’est pas normal que les cheminots partent à la retraite à 52 à 57 ans selon qu’ils soient roulants ou derrière un guichet ! Enfin un président de la République ose dire que ça coûte cher et que ça ne peut pas continuer comme ça ! La dette de la SNCF ? Une paille : 44 milliards d’euros. Macron dit ‘Stop, maintenant, on arrête de jouer’.

Le président propose un deal. L’État prend l’intégralité de la dette en échange d’un nouveau pacte social, d’un changement des règles. Du donnant-donnant, en quelques sortes. Sauf que ce n’est pas si simple.

L’État ne peut pas reprendre la dette de l’entreprise, c’est contraire aux règles européennes. Emmanuel Macron ne peut pas l’ignorer, c’est impossible. Les syndicats sont, de leur côté, vent debout, prêts à en découdre le 12 septembre à l’occasion de la mobilisation contre la loi Travail.

Il y a de quoi se demander si Macron n’a pas lancé un ballon d’essai pour voir comment il va retomber. On dirait qu’il cherche la bagarre. Après s’être mis à dos les étudiants, les propriétaires il s’en prend aux cheminots. Il stigmatise et essaie de monter les Français les uns contre les autres, tend l’ambiance. Attention Jupiter à ne pas trop s’attirer les foudres.

On nous cache tout, on nous dit rien, la chronique de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio

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