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Affaire Ferrand : "La décision du parquet de Brest est tout à fait étonnante"

Par Jérémy Jeantet

Roger-Gérard Schwartzenberg, député PRG du Val-de-Marne, était l'invité du Grand Matin Sud Radio.

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Non, Richard Ferrand ne démissionnera pas. Le ministre de la Cohésion des territoires l'a encore confirmé ce mercredi matin au micro de France Inter.

Invité du Grand Matin Sud Radio, Roger-Gérard Schwartzenberg, député PRG du Val-de-Marne, se rappelle, au moment de l'affaire Fillon, les leçons de morale du secrétaire général d'En Marche! devenu ministre après la victoire d'Emmanuel Macron : "Quand il disait que tous les élus de France étaient souillés par le comportement de François Fillon, ça me paraissait un peu excessif. En tout cas, quand comme M. Ferrand, on n’est pas exempt de reproches éventuels, on ne monte pas sur une estrade pour donner des leçons à tout le monde."

"Quand j’entends Édouard Philippe dire que ce n’était pas illégal, je ne suis pas tout à fait d’accord avec lui, a poursuivi Roger-Gérard Schwartzenberg. Dans le code pénal, les faits qui lui sont reprochés, s’ils sont avérés, pourraient être qualifiés d’abus de confiance, de favoritisme. Peut-être que le procureur de Brest, qui a refusé d'ouvrir une enquête, pourrait relire son code pénal, à tête reposée, et voir que les faits reprochés à M. Ferrand, s'ils sont exacts, sont susceptibles de recevoir une qualification pénale, contrairement à ce que tout le monde répète. La décision du parquet de Brest est tout à fait étonnante. Cela me paraît dysfonctionnel."

Écoutez l'interview de Roger-Gérard Schwartzenberg, député PRG du Val-de-Marne, invité du Grand Matin Sud Radio

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