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Las Vegas : "Donald Trump ne changera pas sa position sur la détention d’armes"

Par Benjamin Jeanjean

Invité du grand journal de Sud Radio, André Kaspi, historien et spécialiste des États-Unis, est revenu sur les conséquences à attendre de l’attaque terroriste de Las Vegas sur le territoire américain.

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En tirant dans la foule depuis la fenêtre d’une chambre d’hôtel de Las Vegas, Stephen Paddock, retraité américain de 64 ans, a tué 58 personnes et blessé au moins 515 autres. Un terrible bilan, le pire sur le sol américain depuis 25 ans, pour une attaque revendiquée par l’État Islamique, ce que n’a pas confirmé le FBI. Historien et spécialiste des États-Unis, André Kaspi a évoqué au micro de Sud Radio les conséquences à attendre de ce drame, à l’heure où le débat sur la détention d’armes a déjà ressurgi outre-Atlantique.

André Kaspi : "Une majorité d’Américains" en faveur du commerce d’armes

"Depuis des années, il y a une volonté de la part d’un certain nombre d’Américains de limiter le commerce des armes. Cette volonté se heurte finalement – il faut le reconnaître – à la majorité des Américains qui souhaitent que ce commerce des armes puisse se dérouler normalement, dans le cadre de la Constitution qui prévoit dans son deuxième amendement que chaque Américain a le droit de posséder des armes. Le problème n’est pas le port des armes et leur utilisation, mais le contrôle des personnes désaxées et radicalisées qui commettent des attentats particulièrement meurtriers", indique-t-il.

"Trump considère que c’est un droit fondamental des Américains"

Selon André Kaspi, le président américain ne changera pas d’opinion avec ce dernier attentat. "Donald Trump, et il l’a déjà dit à plusieurs reprises, considère que si les Américains détiennent des armes, cela leur permettra justement de combattre les terroristes. (…) Je suis à peu près certain qu’il ne changera pas sa position sur la détention et le commerce des armes. Au fond, il considère que c’est un droit fondamental des Américains garanti par la Constitution et qu’en conséquence, il n’y a pas à revenir dessus. En revanche, ce qu’il y a à faire, c’est de combattre le terrorisme et ces actes fous de la part de certains désaxés", assure-t-il.

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