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États-Unis : la majorité républicaine renonce (temporairement) à voter l'abrogation d'Obamacare

Par Mathieu D'Hondt avec AFP

La majorité républicaine du Sénat américain a renoncé à voter cette semaine pour l'abrogation partielle d'Obamacare, loi emblématique du prédécesseur de Donald Trump à la Maison blanche.

États-Unis : la majorité républicaine renonce à voter cette semaine l'abrogation d'Obamacare

Si le projet porté par Donald Trump - dont le but avoué est de solder l'héritage de son prédécesseur à la Maison blanche - reste d'actualité, son achèvement continue de s'éterniser en raison des dissensions qui existent au sein même du camp républicain. Dernier exemple en date, les désaccords autour de la question de l'abrogation d'Obamacare, la fameuse loi sur la réforme du système de santé des États-Unis, votée en 2010, qui demeure l'une des mesures emblématiques de l'ex-président Obama.

Les ultras-conservateurs et les modérés contre la réforme

Preuve de ces divisions qui bloquent le processus législatif, la majorité républicaine du Sénat américain a renoncé aujourd'hui à voter cette semaine son projet de réforme du système et d'abrogation partielle d'Obamacare. "Nous allons continuer à discuter au sein du groupe pour résoudre nos différends. Par conséquent, nous n'examinerons pas la proposition de loi cette semaine", a ainsi annoncé le chef de la majorité sénatoriale, Mitch McConnell qui a toutefois ajouté que les siens restaient "optimistes", quant à l'issue positive des débats.

Selon le sénateur David Perdue, le vote, qui était initialement prévu avant la fin de cette semaine, pourrait finalement avoir lieu en juillet.

Parmi les 52 sénateurs que comptent les républicains, au moins cinq étaient prêts à voter contre ce projet, alors que le groupe ne peut se permettre que deux défections. Du côté de l'opposition, les 48 membres du groupe démocrate y sont bien évidemment opposés à l'unanimité.

Le texte a été critiqué à la fois par des élus ultra-conservateurs, lesquels estiment que les mesures ne vont pas assez loin dans le démantèlement de la loi d'origine, mais aussi par des modérés, qui s'inquiètent du fait que la réforme risque de priver des millions d'Américains d'une assurance maladie fiable.

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