À mesure que les jours avancent, la paix ne semble tenir qu'à un fil dans la péninsule coréenne et la moindre étincelle diplomatique fait jaillir le spectre d'un conflit armé entre les Nord-coréens et leur voisin du sud, alliés des États-Unis. Les relations entre Washington et Pyongyang n'ont en effet jamais paru aussi exécrables et la crainte d'une escalade irréversible est bel et bien réelle.
Trump "appelle toutes les nations à affronter la menace globale" que représente la Corée du nord
Deux jours après le test de missile intercontinental réussi par Pyongyang et au lendemain d'une condamnation unanime des pays occidentaux, le président américain Donald Trump en a d'ailleurs remis une couche ce jeudi et a promis une riposte "sévère" contre l'ultime régime stalinien encore en place.
En déplacement à Varsovie (Pologne), à la veille de l'ouverture du sommet du G20 à Hambourg (Allemagne), le président américain a ainsi appelé "toutes les nations à affronter cette menace globale et à montrer publiquement à la Corée du Nord qu'il y a des conséquences à son très, très mauvais comportement". Et le pensionnaire de la Maison blanche d'ajouter que Washington songeait à des mesures de représailles "sévères", précisant tout de même qu'il n'était pas encore sûr de les appliquer. Une déclaration aussitôt reprise de volée par Pékin - principal soutien de la Corée du Nord - qui a appelé à éviter "les discours et actes" susceptibles d'aggraver une situation déjà précaire.
Mercredi déjà, les États-Unis, avec le soutien de la France et du Japon, avait demandé une réunion d'urgence au Conseil de sécurité de l'ONU afin de proposer de nouvelles sanctions contre Pyongyang. Une initiative à laquelle la Russie ne participera pas car le Kremlin a d'ores et déjà fait savoir qu'il s'y opposait.