Donald Trump avaient promis d’être le président du travail. Force est de constater qu’il y arrive, d’une certaine manière, dans le comté de Palm Beach où il passe des week-ends dans sa résidence secondaire de Mar-a-Lago.
"Nos policiers et nos pompiers doivent travailler à 120% de leurs capacités durant les week-ends où le président vient", a déclaré la maire de West Palm Beach, Jeri Muoio, "cela signifie recruter des renforts et payer des heures supplémentaires". En effet, lorsque Donald Trump est présent, l’espace aérien et plusieurs routes sont fermés, des services spéciaux déployés et il faut surveiller les manifestations pro et anti-Trump.
Un coût estimé entre 3,3 et 5,8 millions de dollars
Avec d’autres élus démocrates, il réclame au président des États-Unis de rembourser les frais engendrés lorsque lui et son administration s’installent à Mar-a-Lago. Après cinq week-ends, "les pertes globalement enregistrées par les petites entreprises représentent à ce jour la somme stupéfiante de 720 000 dollars", ont écrit les élus dans une lettre envoyée au président. Stellar Aviation, la compagnie qui gère le petit aéroport de Mar-a-Lago, a ainsi perdu, 170 000 dollars à ce jour à cause de la fermeture de l’espace aérien.
Sur une année, le comté de Palm Beach estime que le coût total des visites présidentielles pourrait s’élever entre 3,3 et 5,8 millions de dollars. La facture seule des frais supplémentaire pour les pompiers locaux atteint déjà 1,7 millions de dollars, et un prochain sommet avec le président chinois pourrait coûter 280 000 dollars.
Si le gouvernement fédéral ne garantit pas des compensations au comté, "nous demandons respectueusement que vous réduisiez vos visites jusqu'à ce que cette question soit résolue dans des termes favorables à notre région", ont écrit les représentants démocrates. Ils lui suggèrent de se rendre à Camp Davis, la résidence présidentielle située dans le Maryland.