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"Daech vend du pétrole à Assad, on fait des affaires entre amis qui s'entretuent"

Par Jérémy Jeantet

Benoît Faucon, grand reporter au Wall Street Journal, co-auteur, avec Clément Fayol, du livre "Un cartel nommé Daech" (éd. First).

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"L'économie du mal." C'est ce qui est décrit par Clément Fayol et Benoît Faucon, grand reporter au Wall Street Journal, dans le livre "Un cartel nommé Daech" (éditions First).

Invité du Grand Matin Sud Radio, Benoît Faucon explique "comment on finance le terrorisme et la guerre en Syrie", à travers des opérations financières "entre amis qui s'entretuent un jour et qui, le lendemain, font des activités économiques ensemble".

Le tout, bien entendu, axé autour de l'économie du pétrole : "Le principe, c'est qu'il y en a un qui a les champs de pétrole et l'autre qui a les raffineries. Daech vend du pétrole à Assad. Les deux le font pour survivre."

Pour Benoît Faucon, la perte de Raqqa constitue un revers important pour le califat, "ce n'est pas la fin de l'État Islamique".

"Les djihadistes qu'on identifie et qui sont de retour en France, il faut absolument les observer, a-t-il expliqué. On lance une alerte sur le fait que les plus dangereux ne sont pas ceux qui sont identifiés comme tels, mais plutôt ceux qui sont arrivés sous de faux noms ou sans se déclarer. On sait que certains d'entre eux préparent des attaques. On ne veut pas faire peur, mais la fin du califat, ce n'est pas la fin de l'EI."

Écoutez l'interview de Benoît Faucon, invité du Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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