Pour en parler, le journaliste-critique musical Philippe Manœuvre a été l’invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le 7 juillet 2020 dans "Le 10h - midi".
"On voudrait à nouveau faire un grand spectacle"
"C’est une réunion de 1.000 rockers amateurs qui apprennent une liste de chansons et qui viennent les jouer. C’est produit par le Stade de France lui-même, qui a décidé d’importer cette expérience d’Italie. On a fait ça le 29 juin 2019. Il faisait une chaleur terrible, mais ça faisait encore plus chaud dans le cœur parce que, vraiment, le public était venu (plus de 150.000 spectateurs), et il y avait un enthousiasme général. On voulait recommencer cette année, le 4 juillet. Pour cause de Covid ce n’est plus possible. Mais on a une nouvelle date, ce sera le 17 juillet 2021.
On fera des annonces vers le mois de septembre pour dire qui vient. On voudrait à nouveau faire un grand spectacle. Parce qu’on a trouvé une formule magique : on rejoue les morceaux des Rolling Stones, des Kings, des White Strips, des Nirvana. On prend tous les morceaux du classic rock et on donne des versions modernisées. Franchement, cela apporte de la joie. Quand on entend des morceaux comme Highway to hell d’AC/DC, on est contents, ce sont des musiques qui font partie de notre ADN maintenant", a déclaré Philippe Manœuvre.
"Vous n’avez jamais entendu ça, c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel"
"Il se passe quelque chose, il ne faut pas se le cacher. Les maisons de disques ont décidé de ne plus signer de groupes de rock. Ils ont décidé de passer au hip-hop, aux musiques urbaines pour des raisons sociétales. C’est une décision catastrophique pour le rock. Mais nous, on a décidé qu’on allait continuer dans le rock. Le rock est présent en live, dans les festivals, et puis on a encore de grandes stars de rock, on a des groupes qui continuent à tourner. On a Bob Dylan, Paul McCartney, les Rolling Stones… Aujourd’hui, on peut trouver du rock dans des petites maisons de disques. Je crois que les majors ont interrompu au bout de 66 ans une collaboration qui avait été entamée en 1954 avec Elvis Presley", a déploré Philippe Manœuvre.
Et son rôle dans ce festival ? "Je suis présentateur, j’arrive sur scène, je m’excite beaucoup, je fais des déclarations entre les morceaux. J’ai un rôle de porte-parole du Rockin’1000, et c’est très agréable. Le son est unique : vous avez des guitaristes avec leurs amplis, 300 bassistes avec leurs amplis et 340 batteurs qui jouent sur leurs instruments. Vous n’avez jamais entendu ça, c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel".
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Retrouvez l'invité média de Valérie Expert et Gilles Ganzmann du lundi au vendredi à partir de 10h00 sur Sud Radio dans "Le 10h - midi".
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