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Bertrand Tavernier : "les chaînes de télévision se sont barricadées, puis elles ont mis en place des comités"

Le 18 novembre 2020 à 19h31 sur la chaîne CINE+ÉMOTION, le réalisateur Bertrand Tavernier est à l’affiche du documentaire "Blier, Leconte, Tavernier, Trois Vies de Cinéma", réalisé par Chad Chenouga.

Bertrand Tavernier, invité de Christine Bouillot dans "Le 10h - midi" sur Sud Radio. © AFP

Bertrand Tavernier était l'invité de Christine Bouillot et Gilles Ganzmann sur Sud Radio le 18 novembre 2020 dans "Le 10h - midi".

 

"Mais même si on ne se voit pas, c’est comme si on se voyait, on reste assez proches"

"J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à retrouver ces gens, que j’aime énormément. Je les aime comme réalisateurs et comme êtres humains, même si on ne se voit pas assez. J’ai plus vu Patrice Leconte et moins Patrick Blier. Mais même si on ne se voit pas, c’est comme si on se voyait, on reste assez proches. C’est un plaisir pour moi de les écouter sur les moments de doutes qu’ils ont traversés", a raconté Bertrand Tavernier.

Dans ce documentaire Bertrand Tavernier évoque aussi la mainmise des chaînes de télévision sur le cinéma. Selon lui, le plus dur pour un réalisateur est de convaincre une chaîne de lui donner de l’argent. "Quand les premières chaînes avaient été créées, on avait un contact très précis. Mais ensuite les gens se sont barricadés, et c’est devenu plus compliqué. Puis ont été mis en place des comités. C’est des gens qui prennent des décisions uniquement sur la base de chiffres, et on ne peut pas discuter avec eux. Or, un film, ça se fait aussi sur le coup de cœur d’un producteur qui sent qu’il y a quelque chose chez ce metteur en scène qui va faire que le film va réussir. Cela ne peut pas se faire de manière froide, comme un produit industriel."

"Tous les avocats et magistrats ont dit que cette loi était mal rédigée"

Au cours de cette émission, Christine Bouillot et Gilles Ganzmann ont aussi fait réagir Bertrand Tavernier à l’actualité, en lui demandant son avis sur la nouvelle loi qui va interdire de fait de filmer les forces de l’ordre. "Cette loi est mal foutue. Si quelqu’un peut m’expliquer comment ces tournages peuvent être réalisés avec la volonté de nuire… Tous les avocats et magistrats ont dit que la loi était tellement mal rédigée, que c’était un truc tellement flou qu’elle serait retoquée.

Les fonctionnaires sont au nombre beaucoup trop misérable. L’argent qui est mis là-dedans est très en dessous par rapport à ce qu’on a besoin. Il y a 1.500 fonctionnaires pour 200.000 messages ! Ça ne peut pas marcher… Qu’on engage au moins 100 ou 200 personnes de plus…", a estimé Bertrand Tavernier.

 

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Retrouvez l'invité média de Christine Bouillot et Gilles Ganzmann du lundi au vendredi à partir de 10h00 sur Sud Radio dans "Le 10h - midi".

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