Malgré les barrages routiers des bergers, une ourse a été relâchée dans les montagnes
C’est par les airs qu’une première ourse a finalement été relâchée, dans une cage suspendue à un filin. À 8h du matin, les bergers l’ont vue passer pratiquement au-dessus de leur tête. "On l’a juste vue s’approcher du col. On nous a dit qu’il s’était posé, qu’il était resté un moment. Ça a pris une heure à peu près", raconte l’un des bergers à Christophe Bernard, de Sud Radio, qui a été le seul journaliste à pouvoir les suivre jusque dans les montagnes.
Les barrages routiers n’y auront rien fait, l’animal est désormais en totale liberté sur les hauteurs d’Etsaut, près d’Oloron-Sainte-Marie.
"Dès qu’elle va arriver, elle va savoir qu’ici, on va la perturber le plus possible"
Les bergers sont très en colère : "On a des troupeaux en montagne et ils larguent des ours, comme ça. Demain, dans un quart d’heure, on sait pas, il y aura un carnage... Et quand ils parlent protection des troupeaux, mon c.... Un coup politique, oui... Fils de p....", se plaint Gilles, très remonté, au micro de Christophe Bernard de Sud Radio.
Les plus valeureux improvisent une battue. "On va les faire fuir, les effaroucher. Dès qu’elle va arriver, elle va savoir qu’ici, on va la perturber le plus possible", explique Olivier Maurin, le porte-parole des bergers de la vallée d’Aspe. L’expédition en haute montagne commence ; hier, les bergers n’avaient pas sorti leur fusil, pas encore...
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