Et la grève continue à la SNCF. Alors que les grévistes et le gouvernement campent toujours autant sur leurs positions, beaucoup d’usagers ont peu à peu trouvé le moyen de s’adapter pour continuer à aller travailler quasiment normalement (télétravail, horaires décalés, etc.). Pour d’autres en revanche, très dépendants du train, les complications sont toujours de mises et le préjudice financier est bien réel.
C’est le cas notamment pour Chafika, assistante maternelle rencontrée gare du Nord à Paris. "À cause de cette grève, j’ai perdu un travail, un contrat avec une famille… Je suis vraiment très déçue et très mal. On perd des contrats, on perd notre boulot… Ça fera plus de chômeurs ! Il n’y a pas de mot pour dire ça, c’est scandaleux, franchement !", s’emporte-t-elle au micro de Sud Radio.
Même son de cloche du côté d’Hakima, assistante de vie en région parisienne. "Je perds de l’argent à cause de la grève. Si j’arrive une demi-heure en retard au travail… Au-delà de vingt minutes, c’est retiré de mon salaire. S’il n’y a pas de train, j’essaye de me déplacer en bus et de faire de la marche. Je suis obligée de trouver un moyen de transport pour aller travailler", raconte-t-elle.
Un reportage de Martin Juret