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"Les cadeaux d’occasion s’installent dans les nouveaux modes de consommation"

Par Benjamin Jeanjean

À l’approche des fêtes de Noël, le cadeau d’occasion serait-il la nouvelle tendance à la mode ? Éléments de réponse avec Florence Faure, directrice et co-fondatrice de "Dress in the City" et invitée du Grand Matin Sud Radio ce lundi.

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Peut-on offrir un article d’occasion à un proche pour Noël ? À cette question, Florence Faure aurait tendance à répondre par l’affirmative. Directrice de Dress in the City, cette dernière est à l’origine d’un dépôt-vente d’articles d’occasion. "On prend en charge des articles de mode de seconde main qu’on met en vente à la fois sur Internet et sur des points de vente physiques avec des boutiques éphémères qui durent quelques jours. On a un système d’achat assez innovant : chaque article a un antivol connecté avec une puce, et l’acheteur peut payer en scannant l’article avec son téléphone, sans passer par la caisse", explique-t-elle.

Alors que selon un sondage révélé par Dress in the City, 86% des Français seraient prêts aujourd’hui à vider leur dressing pour financer leurs achats de Noël, Florence Faure assure que cette tendance a le vent en poupe. "Grâce au Bon Coin, on a réalisé que nos articles avaient de la valeur, donc pourquoi ne pas les utiliser pour financer ses cadeaux de Noël au lieu de les laisser dans ses placards ? Dans notre sondage, on a interrogé les femmes, notamment sur les réseaux sociaux, et 56% d’entre elles nous ont répondu qu’elles étaient prêtes à offrir un cadeau d’occasion. On l’a bien vu pendant trois jours à Paris lors d’une vente organisée le week-end dernier, avec des personnes qui venaient et qui achetaient pour offrir (sacs, vêtements, pulls, chemisiers…). Ça s’installe dans les nouveaux modes de consommation", assure-t-elle.

Reste à savoir maintenant qu’elle peut être la réaction des bénéficiaires de ces cadeaux de seconde main. "Quand on reçoit un joli sac de marque qui vaut plusieurs centaines d’euros quand il est neuf, on est quand même contents ! Nous avons en tout cas une charte de qualité qui fait qu’on propose des articles qui sont comme neufs. Très souvent, les personnes qui viennent dans nos boutiques éphémères pensent que les articles sont neufs et qu’il s’agit de déstockage. Nous faisons très attention à cela, personne n’a envie d’acheter un produit abîmé. Ce n’est donc pas un problème", insiste Florence Faure.

Retrouvez ici en podcast l’interview de Florence Faure dans le Grand Matin Sud Radio

 

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